Au cœur de la tourmente médiatique depuis la diffusion d’un enregistrement de son cours à l’EM Lyon Business School ce vendredi par l’émission Quotidien, Laurent Wauquiez s’est défendu face à une méthode qu’il juge “illégale” et s'est excusé auprès de Nicolas Sarkozy.
Révélé hier soir au cours de l’émission Quotidien, un enregistrement du cours de Laurent Wauquiez à l’EM Lyon Business School dévoilait le franc-parler du président du parti Les Républicains. Rappelons qu’il évoquait la mise sur écoute de ses ministres par Nicolas Sarkozy, considérait qu’il “faut se lever de bonne heure” pour trouver du charisme à Angela Merkel et comparait Gérald Darmanin à un “Cahuzac puissance dix” dont les écueils juridiques ne sont “que le début”. Face à la tourmente médiatique, Laurent Wauquiez s’est fendu d’un tweet pour tenter de mettre un frein à la polémique suscitée.
Wauquiez menace de donner "des suites juridiques" à l'enregistrement
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes dénonce sur le réseau social une conversation “enregistré[e] de façon illégale, avec des méthodes peu déontologiques”, et n’hésite pas à sous-entendre donner des “suites judiciaires” contre ces révélations. Il défend ses propos en les considérant comme issus “d’une discussion libre avec des étudiants, parfois sur le ton de l’humour” pour donner “à réfléchir sur les rumeurs et fantasmes qui nourrissent la vie politique”. Un pari plus que réussi au vu de la médiatisation de l’enregistrement. Laurent Wauquiez dément également que Nicolas Sarkozy aurait fait mettre sur écoute certains de ses ministres : “Il n’a par exemple jamais été question dans mon esprit de soutenir qu’on ait fait surveiller des membres du gouvernement dans le cadre du Conseil des ministres.”
Pas sûr que le message soit très clair à l’écoute de l’enregistrement alors que Laurent Wauquiez évoquait que l’ancien président “contrôlait les téléphones portables de ceux qui rentraient en Conseil des ministres. Il les mettait sur écoute pour pomper tous les mails, tous les textos, et vérifier ce que chacun de ses ministres disaient au moment où ils entraient en Conseil des ministres.” Le président LR s'est depuis excusé auprès de Nicolas Sarkozy, qui "aurait pris en note" selon son entourage.
Dans sa 'réponse', il est en train d'expliquer qu'il donne des 'cours de Fakenews' ? De conspirationnisme ? Heu... quand on donne des cours c'est qu'on est spécialiste en la matière, c'est ça ? ;D Et menacer d'un procès parce que la réalité de ses propos sont diffusés... quelle classe ! Spécialiste en hypocrisie aussi ? Vivement la démocratie directe réelle.