Ce mercredi 1er février, François Fillon, le candidat de la droite à la présidentielle, réunit les parlementaires à son QG de campagne. Pris dans une tempête autour du Penelope Gate, des élus – dont le député LR du Rhône Georges Fenech – lui conseillent de se retirer.
La tempête grossit au-dessus de la tête de François Fillon, le vainqueur de la primaire de la droite, longtemps favori de l'élection présidentielle. Aux révélations sur l'embauche de son épouse comme assistante parlementaire s'ajoute désormais une fronde au sein de son parti politique. Elle s'exprime actuellement au QG de campagne du candidat. Les propos tenus lors de cette réunion à huis clos ressortent sur le réseau social Twitter.
François Fillon, qui a demandé aux parlementaires de "tenir quinze jours", semble ne pas avoir été entendu de tous. Georges Fenech, député LR du Rhône, s'est rendu à la réunion pour lui demander d'envisager un retrait et il aurait tenu parole. "La situation n'est plus tenable. Nous ne sommes plus sur le registre de la justice mais de l'éthique", aurait-il plaidé.
"Je pense que le résultat des primaires est aujourd'hui caduc face à cet événement imprévisible et tout à fait nouveau", a ajouté Georges Fenech sur France Info. Appelant sa "famille politique" à réagir sans attendre, il enjoint aux siens de "provoquer dans les plus brefs délais un conseil national extraordinaire, pour savoir qui doit porter le projet qui avait emporté l'adhésion des Français lorsque François Fillon l'a porté".
“Fillon est démonétisé”
Une grogne que des élus ressentent aussi sur le terrain. "Le militant de base tape sur les médias et le système qui veut se faire François Fillon. Il se dit qu'il n'y a rien d'illégal dans le fait d'embaucher son épouse comme assistante parlementaire. Mais, au café du commerce, les gens ont l'impression de s'être fait rouler dans la farine. Sur l'affaire Penelope, il y a un doute et toute sa stratégie et son image de bon père de famille tombent à plat. François Fillon est démonétisé. Il ne peut plus être candidat. Il doit se retirer", analyse un élu Les Républicains de la métropole de Lyon. Il redoute aussi de nouvelles révélations qui alimenteraient la spirale infernale dans laquelle se retrouve François Fillon.
Alors Juppé, arrivé second et qui déjà payé pour un autre pour les emplois fictifs?
@abus Très facile, votre discours déresponsabilisant. Dans l'affaire des HLM de la Mairie de Paris, Juppé a eu le choix entre : - consentir et pratiquer le système Chirac et faire progresser sa carrière ; - ne pas y consentir et ne pas le pratiquer, au risque de voir sa carrière entravée. Il a choisi la première option, en adulte responsable.