Laurent Wauquiez ne participera pas au plan national de formation

Invité sur BFM TV et RMC, Laurent Wauquiez s'est exprimé, entre autres déclarations chocs, contre le plan de formation de 500 000 demandeurs d'emplois initié par le gouvernement. En tout cas dans sa région, à savoir, celle d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Le nouveau président LR de la Région frappe fort ce matin. Interrogé par Jean-Jacques Bourdin, Laurent Wauquiez s'est lancé dans un florilège de déclarations chocs dont il a le secret.

Parmi celles-ci, le président de la région a notamment taclé Emmanuel Macron de "frite Mc Cain de la politique" : "Vous vous souvenez de la publicité McCain. Ce sont ceux qui en mangent le moins qui en parlent le plus. Macron, c'est la même chose. C'est la frite McCain de la politique, celui qui en parle le plus et en fait le moins."

Il a également indiqué qu'en Auvergne-Rhône-Alpes, il ne participerait pas au plan de formation de 500.000 demandeurs d'emplois initié par le gouvernement. "Je ne participerai pas à un plan de formation qui est de la poudre aux yeux. En matière d’emploi, j'en ai assez qu'on mente aux Français, on n'inversera pas la courbe du chômage à coups de formation bidon ni de contrats aidés". Le nouveau président de région a du pain sur la planche, puisque les chiffres de l'emploi dans la région publié aujourd'hui par l'INSEE sont extrêmement mitigés.

Passer à 42, voire à 45 heures de travail hebdomadaire par semaine

Ce matin, le rapport sur le Code du Travail par la commission Badinter a été rendu. Un rapport qui aurait fait "sourire" le nouveau président de région, pour qui le Code du travail "détruit de l'emploi au lieu d'en protéger". Parmi ses solutions, il évoque la durée légale du travail, qui selon lui devrait passer "à 42, voire à 45 heures" par semaine. Sur la question des heures supplémentaires, Laurent Wauquiez persiste et signe. Il faudrait "sortir la poussière de nos têtes" et se demander pourquoi la loi devrait fixer le seuil à partir duquel elles se déclencheraient. En clair, les entreprises devraient elles-même décider du régime des heures supplémentaires qu'elles souhaitent appliquer. Le nouveau président à également critiqué le trop grand nombre de syndicat en France et préconise plutôt un dialogue social "au sein de l'entreprise". Laurent Wauquiez ne s'est pas arrêté là, dénonçant sans relâche "l'impuissance politique" qui mine la France depuis bien trop longtemps.

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