Alors que la commission nationale d'investiture du parti Les Républicains a officiellement confirmé 13 de ses 14 candidats aux législatives, l'UDI a affirmé que ses six candidats investis sur les circonscriptions de gauche allaient poursuivre leurs campagnes.
"Il n'y a pas d'accord UDI/LR aujourd'hui. Il y a eu des discussions entre les deux partis, mais ces discussions n'ont pas abouti. Donc les accords du parti Les Républicains n'engagent que qui celui-ci parce que L'UDI a investi ses propres candidats", a confié Christophe Geourjon, le président de la fédération UDI Métropole de Lyon.
La campagne continue pour Denis Broliquier
Denis Broliquier va donc poursuivre sa campagne face de Laurence Balas dans la 2e circonscription. Christophe Geourjon va lui aussi poursuivre la sienne dans la 3e circonscription face à Nora Berra. "J'ai la légitimité d'élu local sur cette circonscription. J'ai la légitimité et l'investiture de l'UDI. Depuis 10 ans je suis le candidat qui fait sûrement le plus de propositions concrètes pour la ville de Lyon. Donc je continue d'avancer dans la démarche de promouvoir et d'obtenir une alternance en 2017", s'est justifié l'élu du 7e arrondissement.
Il se dit tout de même prêt à travailler avec Nora Berra : "J'ai toujours défendu l'idée que la diversité était une richesse. Je n'ai rien contre les élus LR et en particulier Nora Berra. On a la capacité de travailler ensemble pour construire quelque chose. D'ailleurs on le fait régulièrement sur les dossiers du 7e arrondissement".
"C'est de la responsabilité de François Fillon de dire s’il souhaite élargir son équipe et son programme"
"Les discussions se poursuivent et c'est de la responsabilité de François Fillon de dire s'il souhaite élargir son programme pour en faire un projet pour la France et donc d’élargir son équipe ou s'il ne le modifie pas et donc qu'il ne modifie pas ses équipes", à expliqué monsieur Geourjon. Dans ce cas les candidats UDI resteront candidats dans les circonscriptions où le sortant n'est pas un candidat LR. Le parti centriste pourrait aussi investir des candidats face aux candidats Les Républicains. Si ce n'est pas d’actualité, "tout est envisageable en politique, mais c'est une décision nationale qui n'est pas de mon ressort", a conclu Christophe Geourjon.