Protection des lanceurs d'alerte, action en justice contre le projet de Lyon-Turin, corruption et clientélisme politique : le réseau Anticor pointe du doigt les anomalies et prône une éthique -une vraie- en politique. L'administrateur du réseau Anticor au niveau national et co-référent du Rhône, Stéphane Sacquepée, est l'invité de l'Autre Direct pour en parler.
"Si demain nous allons en justice contre le Lyon-Turin, c'est au titre de la lutte contre la corruption" prévient Stéphane Sacquepée, qui n'hésite pas à relever le clientélisme de la vie politique lyonnaise, avec l'exemple de Gérard Collomb. "Sur le territoire lyonnais, il y a une ou deux personnes sur trois qui travaillent directement ou indirectement pour lui" estime-t-il. Après que le réseau ait pendant longtemps fait signer des chartes d'éthique qui engageaient les politiques à un certain nombre de principes, le réseau a changé de stratégie face à la complexité de "faire signer des chartes éthiques à des gens qui vous fuient". Si des politiques tentent la fuite face à l'action du réseau, Stéphane Sacquepée évoque également les "tentatives d'entrisme" des politiques pour se donner bonne figure.