Après sa défaite aux législatives, l'ex-ministre de l'Education n'a "pas souhaité rejoindre l'équipe dirigeante du Parti Socialiste qui va préparer le prochain Congrès", mais "remercie Jean-Christophe Cambadélis pour sa confiance".
Sur sa page Facebook, Najat Vallaud Belkacem a publié un long message ce samedi pour annoncer sa volonté "d'assumer pleinement [son] engagement au cours de ces cinq dernières années, ce qui implique à [ses] yeux d'assumer aussi le profond désaveu exprimé par les électeurs". Battue par Bruno Bonnell dans la circonscription de Villeurbanne aux législatives, l'ex-ministre de l'Education ne rejoindra pas l'équipe dirigeante du PS pour préparer le prochain Congrès. Elle remercie Jean-Christophe Cambadélis "pour sa confiance" et accorde tout son soutien à "celles et ceux qui ont accepté de prendre son relais".
"Une militante parmi les militants"
En préambule, elle souligne que le parti socialiste "vit un moment critique de son histoire" et déplore la perte de confiance des électeurs de gauche envers les socialistes. "Certains se tournent vers En Marche, d'autres vers la France Insoumise. Beaucoup s'abstiennent, renoncent, s'éparpillent ou rejoignent le camp des indifférents". Désormais redevenue "une militante parmi les militants", elle souhaite "prendre le temps de réfléchir en profondeur aux raisons de cet échec [celui des socialistes NDLR] ainsi qu'aux raisons profondes qu'[ils] ont d'espérer à nouveau dans une gauche européenne, écologiste, laïque, socialiste". Convaincue que "ce travail sera forcément collectif, en allant très au-delà des murs de la maison socialiste", Najat Vallaud-Belkacem s'écarte-t-elle pour mieux revenir ? Avant de terminer son message par un significatif "à très bientôt", l'ex ministre de l'Education tient en effet à préciser à ses militants que sa décision "n'est ni une désertion, ni un renoncement, mais bien la meilleure façon de leur être fidèle et utile demain".
prends le temps, revient nous mais pas avant 2050 qu'on ait le temps de digérer ton œuvre au sein de l'éducation.
et si elle avait pris un peu de temps avant de déglinguer l'éducation nationale ...
Il est vrai que le trio de choc, Taubira, Hidalgo, Belkacem, n'a pas empêché que lui soit plus dure la chute.
Ben vu ce que détricote Blanquette, l'EN va se retrouver toute nue! et sans Tête?