Régionales : Laurent Wauquiez veut déployer un “bouclier de sécurité”

Le candidat de la droite aux élections régionales a repris sa campagne avec des propositions en matière de sécurité en réaction aux attentats de Paris. Il propose ainsi d’équiper les lycées en vidéoprotection ou avec des portiques, d’aider les entreprises Seveso à sécuriser leurs sites et de mieux équiper en caméras de surveillance les gares et TER.

Une semaine après les attentats terroristes de Paris, la campagne des régionales reprend pour Laurent Wauquiez. Le candidat de la droite et du centre aux élections régionales des 6 et 13 décembre a fait samedi, lors d'une conférence de presse, de la sécurité un trait d'union entre l'actualité nationale et l'échéance locale.

Pour s'éviter un procès en récupération, Laurent Wauquiez replace ses propositions dans le contexte politique : "François Hollande a invité tous les élus à faire des propositions pour améliorer la sécurité de nos compatriotes. La région doit y participer. Je veux apporter des solutions pour faire de notre région un bouclier de sécurité supplémentaire."

Des portiques à l’entrée des lycées

Si les compétences régionales en matière de sécurité sont assez réduites, Laurent Wauquiez avance des propositions pour chaque secteur potentiellement concerné. "Nous devons assurer la sécurité des gens qui nous sont confiés. Nous ne pouvons pas laisser les lycées sans protection", explique-t-il.

Les établissements, selon les choix des proviseurs, seraient ainsi, s'il est élu président du conseil régional, équipés de portiques de sécurité ou de caméras de vidéosurveillance. Pour les TER et les gares, Laurent Wauquiez réaffirme son ambition d'accroître la vidéoprotection. Le candidat de la droite et du centre remet aussi en avant sa volonté de voir créer en Auvergne-Rhône-Alpes une police dédiée aux trains.

45 millions d’euros d’investissement

Laurent Wauquiez propose aussi d'aider les entreprises des sites Seveso (des industries travaillant avec des produits dangereux) à améliorer leurs mesures de sécurité. Le secrétaire général du parti Les Républicains demande aussi que ces entreprises puissent vérifier que leurs employés ne font pas l'objet d'une fiche S. Cette disposition est aujourd'hui réservée aux centrales nucléaires. Le candidat Les Républicains chiffre à 45 millions d'euros pour l'année 2016 la mise en application de ces propositions.

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