Après avoir été le premier à demander le retrait de François Fillon de la campagne présidentielle, Georges Fenech en a remis une couche ce jeudi dans Le Figaro.
"J'avais parlé du Titanic… Nous sommes en dessous de la ligne de flottaison, là ! Si on ne se redresse pas dans les tout prochains jours, on coule", a lancé Georges Fenech. Le député du Rhône s'est défendu d'être à la manœuvre pour le compte de Nicolas Sarkozy ou encore Laurent Wauquiez et il a parlé d'une "action solitaire".
Georges Fenech a aussi critiqué la démarche de 17 parlementaires de droite qui ont fait paraître une tribune de soutien à François Fillon ce jeudi dans les colonnes du journal : "Je ne partage pas leur avis. On peut être solidaire d'un ami, sans aller vers une défaite annoncée. Il faut mettre de côté les intérêts personnels et penser à ceux du pays."
Le député du Rhône a aussi critiqué "un déni de réalité totale" de la part de ces parlementaires : "Il y a un problème et il ne sert à rien de se cacher derrière son petit doigt (…) J'ai beaucoup d'estime, de respect et d'admiration pour François Fillon, mais ça veut dire quoi attendre quinze jours en pleine campagne présidentielle ? C'est énorme, en campagne présidentielle, on ne peut pas. On va remettre le destin de notre famille politique, d'un grand parti comme le nôtre, entre les mains d'un juge. Vous vous rendez compte ?"
Ce mercredi, Georges Fenech avait estimé que le résultat de la primaire était "caduc face à cet événement imprévisible et tout à fait nouveau".