Malgré tout, l'entraîneur de l'OL préfére rester positif.
Quelle est votre analyse de cette nouvelle défaite ?
Claude Puel : Il ne faut pas se chercher d'excuses, c'est une grosse contre-performance à domicile contre un adversaire que nous pensions à notre portée. Auxerre a réalisé un très bon match, très costaud, très solide et a réduit au maximum les espaces. Nous n'avons jamais réussi à dynamiser, à changer de rythme et mettre à mal cette équipe auxerroise. Le but encaissé, sur la seule occcasion concédée en première mi-temps, nous a fait mal. Nous sommes bien repartis en deuxième mi-temps, en faisant évoluer un peu le système de jeu pour essayer d'avoir un peu plus de percussions, trouver un peu plus d'espaces. Nous avons eu des opportunités que nous n'avons pas su concrétiser. C'est un match à oublier. Nous allons essayer de nous ressourcer, prendre un peu de recul et surtout retrouver de la fraîcheur dans nos têtes et dans nos jambes.
Vous attendiez-vous à un contre-coup après la déconvenue à Barcelone ?
Je ne savais pas où nous allions nous situer. C'est vrai que nous n'avons pas réussi à dynamiser, à changer de rythme, à accélerer. Peut-être que nous aurions dû arroser le terrain avant le match pour mettre un peu plus de vitesse dans le jeu. Nous n'avons pas pu le faire pour des raisons techniques. Ceci dit, il ne faut pas se chercher de fausses excuses.
Pourquoi avoir aligné le même onze de départ qu'à Barcelone ?
Après la gifle de Barcelone, il n'y avait pas eu de joueurs moins bons ou meilleurs que d'autres. J'avais envie de revoir l'équipe qui avait débuté, qu'on puisse passer à autre chose et s'inscrire dans le championnat.
Etes-vous inquiet après cette défaite contre Auxerre ?
Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il faut retrouver une certaine vitalité, de la fraîcheur mentale et physique. Nous allons avoir un petit casse-tête pour le prochain match (OL / Sochaux, dimanche à 17h) car Cris sera suspendu, Boumsong est blessé et John Mensah n'est pas encore opérationnel. Nous allons réfléchir pour savoir comment on peut orienter le profil de l'équipe.
C'est une saison assez terrible...
C'est une année difficile. Mais c'est dans la difficulté que l'on forge un groupe. Il est hors de question de baisser la tête. Il nous reste encore dix matches à jouer et cela dépend que de nous.
Propos recueillis par Razik Brikh à Gerland