Pour son premier match de l'Euro 2016, la France a difficilement battu la Roumanie (2-1). Retour sur cette victoire au coeur de la fanzone de Lyon.
Un démarrage timide. À l'image des Bleus, la fanzone installée place Bellecour a pris tout son temps pour se mettre en mode "Euro 2016". A 19h, il n'y avait pas foule. De quoi légèrement inquiéter la Ville de Lyon, tant elle veut faire de la célèbre place lyonnaise, un endroit "festif et populaire", comme l'a rappelé Georges Képénékian, 1er adjoint au maire chargé de la culture et vice-président du club des sites de l'Euro.
Les Lyonnais font finalement leur apparition à Bellecour quelques minutes avant le début de la rencontre. Certains croisent même sur leur chemin, Gérard Collomb, également en retard. Le maire de Lyon, doué dans le serrage de mains, s'en donne à coeur joie. Il s'offre un bain de foule et peut mesurer, une nouvelle fois, sa cote de popularité (voir ci-dessous).
Après une Marseillaise reprise à l'unisson, les supporters tricolores, dont quelques-uns avaient revêtu la tunique complète (maillot, drapeau, casquette…), ne manquent pas de saluer l'arrêt d'Hugo Lloris (4e). L'ancien gardien de l'OL, grâce à un beau réflexe, sauve la maison française. Entre chaque action, le public est plutôt calme. Il faut attendre la 14e minute pour qu'il retrouve de la voix. La tête de Griezmann trouve le poteau roumain et les supporters espèrent voir les Bleus lancer leur match. Il faudra patienter un peu.
C'est lors du second acte que la délivrance intervient. Olivier Giroud, de la tête, permet à l'équipe de France d'ouvrir le score (1-0, 58e). Le public chavire de bonheur et savoure ce but des Bleus. Une joie de courte durée. Le penalty obtenu et transformé par la Roumanie (1-1, 65e) calme les ardeurs des 14.000 Lyonnais présents pour cette première soirée au sein de la fanzone.
Heureusement, la frappe somptueuse à la 89e minute de Dimitri Payet délivre la France (2-1). Et toute la place Bellecour. Une belle communion. La soirée a eu du mal à démarrer mais elle s'est bien terminée. C'est bien là l'essentiel.