L'Olympique lyonnais a été éliminé mercredi par l'Apoel Nicosie en huitième de finale de la Ligue des champions au terme de la séance de tirs au but (1-0, 4 t.a.b à 3).
Lyon est malade. Extrêmement souffrant. Au bord de la crise... Et ceci dans l'indifférence générale si on se fie ces derniers temps à l'environnement du club rhodanien. En grande difficulté en Ligue 1 – seulement 5 points pris sur les huit dernières journées -, l’OL était attendu au tournant pour ces 8es de finale retour de la Ligue des champions à Chypre. Et les Lyonnais ont flanché. Une nouvelle fois. Il a fallu attendre les tirs au but pour voir la qualification méritée de l’Apoel Nicosie. Le club de Jean-Michel Aulas n’a rien fait pour inverser la tendance. Et poursuivre sa route dans la plus prestigieuse des compétitions européennes.
L'OL fait preuve de maladresse et enchaîne les fautes techniques
Comme au match aller (1-0 pour Lyon), l’Olympique lyonnais évolue en 4-2-3-1 avec Lisandro en pointe soutenu par le trio Briand-Ederson-Bastos. Dans un stade GSP en ébullition, L’Apoel Nicosie attaque pied au plancher exerçant un gros pressing sur la défense lyonnaise d’une fébrilité déconcertante mercredi soir. Suite à une mauvaise relance de Koné, les Chypriotes ouvrent logiquement le score après moins de dix minutes de jeu par Manduca (1-0, 9e). Les compteurs sont remis à égalité. Cueilli à froid, l’OL retrouve ses esprits. Et n’abdique pas. Sans parvenir à trouver la solution pour faire sauter le verrou de cette équipe de l’Apoel. Ni Ederson (26e, 29e) ni Bastos (30e) ne parviennent à porter le danger sur le but de Chiotis.
La série noire continue...
Durant le second acte, l’OL fait preuve de maladresse. Enchaînant les fautes techniques. Tandis que l’Apoel, sans être étincelant, joue sans complexe. Et ose. Les Chypriotes trouvent même la barre (56e) – en réalité une tête de Cissokho tout proche de marquer contre son camp. Le score en reste là. Les Lyonnais poussent en fin de la première mi-temps de la prolongation. Solide, l’Apoel ne rompt pas. Avec un budget annuel de 9,5 millions d'euros, soit douze fois moins que celui de Lyon, la formation chypriote joue avec son coeur et malgré l’expulsion du buteur de la rencontre Manduca (115e) ne lâche rien. Jusqu’aux tirs au buts. Lacazette - entrée (trop ?) tardivement en jeu - et Bastos ratent leur tir et l’Apoel Nicosie décroche son billet pour les quarts de finale. Une qualification historique ! Quant à Lyon, la série noire continue, dans un semblant de sérénité alors que les faits sont indéniables et cruels : l'OL est à l’agonie !
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Lacombe démission! C'est une honte! Et ne faites plus jouer les kallstrom, bastos, cissokho, reveillere, briand, cris...yen a marre! Et ce qui me rend malade, c'est la réaction d après match de ce suédois qui ne pense qu à l argent et qui en avait absolument rien a faire de cette humiliation!