Lyon n’a pas réussi à battre Caen (0-0) samedi soir. L’OL a vécu une dernière soirée à Gerland sans folie et dans un climat délétère, où l'hostilité envers Claude Puel a atteint un nouveau seuil. Dans le même temps, le PSG a été accroché par Lille (2-2), un nul qui sacre les Dogues. Un point ramené de Monaco, samedi prochain lors de la dernière journée, devrait suffir aux Gones pour accrocher la Ligue des Champions.
Comme souvent cette saison à Gerland, le spectacle n’était pas sur le terrain. La faute à une formation rhodanienne trop souvent dépassée par les évènements et bien loin des espérances initiales. La faute aussi à une fracture irrémédiable entre un public et un coach. Jean-Michel Aulas va devoir trancher. Il paraît inconcevable aujourd’hui de revoir un jour Claude Puel à Gerland sur le banc lyonnais. Tant il est décrié, tant il est détesté.
Le début de match est très plaisant. Les occasions sont légion comme les banderoles qui ruissèlent dans les travées de Gerland. Lisandro, de retour de blessure, manque à plusieurs reprises d’ouvrir le score. Lyon pousse, sans succès. Les supporters, eux, refusent de fêter la fin de saison avec des joueurs qui ont lâché l’institution. Sans parler du coach, cible de toutes les attaques. Florilège des banderoles déployées : "Claude Puel, l’homme qui transforme la Formule 1 en voiture à pédales", "on voulait du jeu, voire des titres, pas passer pour des pitres", "Puel, la seule chose que tu as gagné à Lyon, c’est de l’argent". Des chants à la gloire de Juninho et Gérard Houiller sont scandés. La tension, palpable, comme toute la saison, finit par rattraper les Rhodaniens, pour une fois plutôt convaincants.
"Entre ton public et ton coach, il va falloir choisir"
Seulement, le but ne vient pas, et les minutes défilent. Les nouvelles venant de Paris sont bonnes, Lyon, en cas de victoire, peut assurer sa troisième place dès ce samedi soir. Mais l’OL va se montrer incapable d’appuyer sur l’accélérateur. Pire, en contre, les Caennais, dans leur lutte effrénée pour sauver leur peau en Ligue 1, manquent le hold-up de peu en fin de rencontre. Les Bad Gones quittent leur Virage Nord lors de la symbolique 69ème minute en envoyant un message fort à leur président : "Entre ton public et ton coach, direction fais ton choix". L’intersaison s’annonce chaude entre Rhône et Saône. Mais auparavant, il faut ramener un résultat probant de Monaco. Car l’OL, malgré un bilan comptable plus que moyen, un niveau de jeu du même acabit et dix mois très agités en coulisses, joue encore le podium du championnat de France. Pour la treizième année d’affilée …
Au moment le plus important pour le club, alors que se joue la qulaification pour la Ligue des Champions, les 'supporters' ont choisi, au lieu de jouer leur rôle de 12ème homme, de pourrir l'ambiance.Certes, cet OL est décevant, et un autre entraîneur que Puel fera certainement du bien au club, tout le monde l'a compris depuis le début de la saison, à commencer par Aulas. Mais il faut avoir le niveau intellectuel du dernier des cégétistes pour mettre le club en difficulté au moment le plus crucial.Bad Gones, démission !
je le savais que la CGT était dans le coup
J'ai déja eu l'occasion de le dire ici, le public lyonnais est totalement navrant, et se rapproche chaque jour un peu plus de celui du PSG. Avec le risque d'avoir un palmarès peu ou prou identique durant dix ans. Finalement, je pense que l'intérêt qu'aurait Aulas à conserver Puel, c'est de se débarrasser de cette partie du public indigne d'un club de haut rang. Jean-Michel, prends les au mot, ne leur donne pas raison et gardes Puel. Juste pour le plaisir de voir les Bad Gones enrager et ne plus revenir au stade...Bad Gones, démission!
j'ai vu le match et je suis consternée d'avoir entendu ces abrutis ,,indignes d'être appelés supporters ,chanter des choses aussi insultantes dans un stade où leur équipe a essayée de jouer ,et plutôt mieux que sur les derniers matches ,il y a eu des occasions et si ces imbéciles avaient mis autant d'énergie à encourager les joueurs qu'à insulter l'entraîneur ,je pense que les lyonnais auraient trouver les ressources pour la finition ,mais hier soir à Gerland ,le 12ième homme avait oublié son cerveau pour laisser place à une sorte de haine qui n'a rien à voir le jeu .
'Entre ton public et ton coach en bois, direction fais ton choix' Anthony Faure achète des lunnettes!!!