Le président de la Ligue du Lyonnais de tennis Jean Wallach présente pour Lyon Capitale, le 2ème open GDF-Suez, un tournoi international féminin qui se déroule du 23 février au 3 mars 2013 à Bron-Parilly.
Lyon Capitale : Pouvez-vous nous présenter ce tournoi de tennis féminin ?
Jean Wallach : Il s'agit de la deuxième édition d'un tournoi de 10 000$ qui était précédemment organisé par le tennis club de Lyon. Ils n’ont pas souhaité continuer donc l'on repris en 2012. Si le bilan de la première édition était positif, on a essayé de s’améliorer pour satisfaire le plus grand nombre. L’objectif, c’est de ne pas faire de ce tournoi uniquement un événement sportif mais un événement où l’on associe les spectateurs, nos dirigeants, … Bref, faire connaître ce centre de Bron-Parilly. La ligne directrice ? C’est de s’ouvrir sur la ville et sur les clubs. Ce tournoi, c’est la semaine du tennis régional.
Quelle est la philosophie de cet open ?
C’est un tournoi féminin, c’est un beau symbole. Bien souvent, c’est difficile pour une jeune joueuse de rentrer sur le circuit international. On leur met à disposition un tournoi local qui va leur permettre d’engranger des points afin de monter au niveau international. Maintenant, notre souhait c’est de permettre au grand public de pouvoir assister à ces matchs. C’est pour cela qu’il y aura, tout au long de la semaine, de nombreuses animations et un colloque avec la présence de notre marraine Sandrine Testud. Il faut faire connaître notre sport et notamment le tennis féminin aux Lyonnais.
Après l’abandon du Grand Prix de Tennis de Lyon, souhaitez-vous devenir le rendez-vous phare du tennis rhodanien ?
Ca serait prétentieux de l’affirmer. Le Grand Prix de Tennis de Lyon, c’était un rendez-vous haut de gamme en terme d’attractivité économique. C’était tout de même le troisième tournoi français après les internationaux de Roland Garros et le Masters de Paris-Bercy. Notre tournoi est bien en dessous. Il ne faut pas oublier que nous sommes des organisateurs bénévoles. On va monter en puissance progressivement, on ne veut pas se brûler les ailes. Il ne faut pas perdre de vu que ce tournoi se veut à visage humain.
Pour conclure, comment se porte la Ligue du Lyonnais de tennis ?
On est la première ligue de France depuis maintenant six, sept ans. On a flirté de nouveau avec les 60 000 licenciés l’année dernière. Cette année, il y a peu de difficulté. A l’image des autres ligues en France, on a perdu un peu moins de 1000 licenciés. Notre souhait à la ligue du Lyonnais, c’est de donner le goût aux gens de venir pratiquer le tennis. C’est un sport difficile mais accessible. On n’est pas obligé d’avoir des moyens énormes pour jouer au tennis. Le coût d’une saison, équipements compris, représente même pas un week-end au ski. J’ai envie de dire à vos lecteurs : "venez à ce tournoi de Bron-Parilly, venez dans nos clubs, venez tester et juger sur pièce".
Vous pouvez suivre en direct tous les résultats, programmation et photos sur le site Internet du tournoi.