L'ex-chef deux « macs » lyonnais ouvre très prochainement son gastro dans la nouvelle ville-monde.
Nicolas Le Bec, parti de Lyon avec pertes et fracas à l'été 2012, a fini les travaux de son nouveau restaurant gastronomique. Il devrait ouvrir dans les jours ou, au pire, les semaines à venir.
800 m2 au 4e étage d'un immeuble de style européen, avec vue sur la tour Pearl, qui loge déjà deux restaurants gastronomiques, l'un anglais, l'autre italien, dans le quartier hyper branché du Bund (la « rive boueuse »), que les Chinois surnomment « waitan » (« berge des étrangers »), car en lieu et place de l'ancienne concession internationale de Shanghaï.
C'est ici que les grandes banques sont installées, que la jet-set consomme dans les boutiques de luxe, les grands restaurants, les bars, les spas. Umberto Bombana (trois étoiles à Honk-Kong) s'y est récemment installé, comme le Franco-Argentin Mauro Colagreco (le Mirazur, à Menton, est classé dans le top 50 des meilleures tables du monde), Jean-Georges Vongerichten, les frères Pourcel, Paul Pairet, le trublion français version shanghaïenne qui fait parler de lui avec son Ultraviolet, ultra conceptuel.
En septembre 2012, voilà ce que Nicolas Le Bec déclarait dans nos colonnes (version papier) : « Je ne serai pas un chef entre deux avions, explique l'ex-Lyonnais. C'est moi qui serai en cuisine. Le Chinois n'attend pas forcément le Français pour manger. On est dans une villes avec beaucoup d'expats : 23 000 Français. Il faut séduire les deux. Rien n'est gagné et rien n'est facile à Shanghaï ».