Chez Thomas
Chez Thomas © DR

Où (bien) manger en terrasse sur la Presqu’île

Mafia poster

Un air nouveau souffle depuis quelques mois sur Le Cintra. Un nouveau chef règne dans ce cadre de 1921 époque “grand corona rouge” (porto de la vallée du Douro, dont il était alors le spécialiste lyonnais). Et c’est tant mieux, car le patron investit tout pour continuer à faire vivre ce lieu mythique qui en a vu défiler des vertes et des pas mûres.

D’autant que la terrasse, signée Alexandre Chemetoff (Grand Prix de l’urbanisme 2000), est l’une des plus séduisantes de Lyon, très Napoléon III avec son joli vis-à-vis sur le palais de la Bourse.

Le Cintra
43 rue de la Bourse
Lyon 2e/Cordeliers
04 78 42 54 08

Burger dominical

Deux Frenchies de New York servent ici les meilleurs œufs de la ville (Lyon, donc) en version bénédictine (pochés, avec blinis, jambon blanc et sauce hollandaise), florentine (les épinards remplacent le jambon) ou norvégienne (saumon fumé). Et les burgers sont à se damner.

Bistrot de la Passerelle. 36 quai Saint-Antoine, Lyon 2e/quais de Saône – 04 78 37 61 32

Un bon goût de scandale

On ne plaisante pas avec la viande © Tim Douet

© Tim Douet

Plus connu pour la volaille trois étoiles que pour le bœuf, Georges Blanc s’adonne à la viande de compétition, en plein centre de Lyon. Et en pleine hystérie carnivore. Le pire, c’est qu’on en redemande. À force de parler cheval, on allait finir par manger les pissenlits par la racine. Au final, et contre toute attente, toutes ces histoires de canasson nous ouvrirent l’appétit.
Ça tombe bien, le “grand Blanc” de Vonnas, trois macarons au guide Michelin, a ouvert un restaurant à viande, qui ne désemplit pas depuis quatre mois.
Si l’ex-maître-queux (et de céans) Nicolas Le Bec lui a laissé les lieux, il lui glissa également à l’oreille le nom de son boucher. Metzger. Les deux syllabes les plus réputées en matière de bovin très haut de gamme. “Premium”, dit-on chez Blanc. Ici, pas de bêtabloquants, ni d’hormones ou d’antibiotiques. Du bon bœuf élevé à l’amour et à l’air pur. Et exclusivement de la race à viande. Salers, charolaise, limousine, mais aussi Wagyu et Black Angus. Bref, Le Centre, c’est l’olympe du carnivore. On y mugit de plaisir. Au fait, amis végétariens, passez votre chemin !

Le Centre by Georges. 14 rue Grôlée, Lyon 2e/Cordeliers – 04 72 04 44 44

L’Italie selon Thomas

Il y a bien longtemps, Thomas Ponson a travaillé au Negresco, à Nice, très axé cuisine italienne. Pour son cinquième (!) resto, le chef de file de la nouvelle génération de cuisiniers démerdards lyonnais privilégie recettes traditionnelles et spécialités régionales transalpines, dans un décor de pierre, de bois clair, de luminaires design et de photos en noir et blanc.

La Cantinetta. 3 rue Laurencin, Lyon 2e/Charité – 04 72 60 94 53

Thomas y vinos

Les tapas de Thomas © DR

Ici souffle un petit vent chaud de Barcelone. Outre l’Italie, Thomas Ponson aime bien l’Espagne. Alors, il réunit la jeunesse dans son bar à (très bonnes) tapas (seiches en persillade, patatas bravas, moules gratinées au beurre d’escargot, brochettes de crevettes marinées à l’ail).

Café Thomas. 1 rue Laurencin, Lyon 2e/Charité – 04 72 16 28 64

Petit pont de joie

Quand un ancien inspecteur du guide Michelin ouvre sa table, ça a forcément de la tenue.
Un pont, en face (celui de l’Université), et des passerelles vers les producteurs dont l’établissement affiche – ce fut l’un des premiers à Lyon – les références. Ici, Brake & Co sont personæ non gratæ. On y va les yeux fermés.

Ponts et Passerelles. 5 place Gailleton, Lyon 2e/Charité – 04 78 38 70 70

Jean-Paul Lacombe en mode girly

Jean-Paul Lacombe (Léon de Lyon) a ouvert une petite échoppe de restauration rapide rue Mercière : Mercièrexpress. Cuisine faite maison à 8,20 euros. Très girly, très tonique. Le prix d’un McDo, la qualité en plus, l’agroalimentaire en moins. Tartes, salades, cocktails de jus de légumes.

Mercièrexpress. 62 rue Mercière, Lyon 2e/St-Nizier – 04 78 38 47 44

Un air de Midi

Sans sourciller, l’une des plus belles terrasses de la ville (1 000 m2) avec une vue terriblement fluviale sur les 475 m3/seconde de débit moyen de la Saône. Si Nicolas Le Bec, à l’origine du lieu (grâce au portefeuille du groupe immobilier Cardinal), n’est plus là − ni d’ailleurs Christian Têtedoie, resté seulement quelques mois après le rachat du bâtiment semi-industriel à la barre du tribunal de commerce −, c’est le traiteur-pâtissier rilliard Franck Sucillon qui a repris les rennes. Cuisine traditionnelle en habit de soirée.

Les Salins. 43 quai Rambaud, Lyon 2e/Confluence – 04 78 92 87 87

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