Un panorama à couper le souffle, un nouveau chef passé chez les plus grands, une déco "la tête dans les étoiles", le restaurant Celest risque de faire le buzz à Lyon dans les semaines à venir.
Une chose est sûre, c'est le restaurant le plus haut de Lyon. Le deuxième de France après Le Ciel de Paris, accroché au 56e étage de la Tour Montparnasse, à Paname. 143 mètres au-dessus du plancher des vaches lyonnais. À raison de 5 mètres par seconde, l'ascenseur vous emmènera au ciel en moins de temps qu'il vous faut pour réfléchir par quel plat vous allez attaquer votre déjeuner (ou votre dîner), des ravioles de homard, fondue de poireaux, sauce vierge à la mangue verte ou du carpaccio de cèpes et pommes fondantes, salade d'enoki, vinaigrette aux figues de Barbarie.
À l'heure où vous lisez ces lignes, on peut vous décrire un poil les lieux : double hauteur sous plafond, imposantes suspensions lumineuses, mélange de matières, noyer, marbre, cuivre, formes fluides dessinées par l'agence D+B. Rien de renversant mais de l'élégance.
En revanche, on ne peut rien vous dire quant à la qualité de la table, le restaurant Celest n'ouvrant que le samedi 1er octobre. Mais se rassurer avec le joli parcours du nouveau chef, Bruno Vitrac.
Des hauts et... débat
Le problème avec les tables d'altitude, c'est que les nourritures sont rarement à la hauteur. Pour faire simple, il y a des hauts et... débat. Ce qui va se passer sous la pyramide (qui a valu à la tour son surnom de "crayon") fleure néanmoins bon le voyage.
Recruté sur CV parmi d'autres candidats, Bruno Vitrac a a du passer un "test technique" pour imaginer le plat signature du futur restaurant. Et le cuisinier a décroché le pompon du Radisson Blu de la Part-Dieu avec son filet de bœuf Angus fumé minute, siphon de pommes de terre, condiments chimichurri.
Sur le papier, rien de bien nouveau sous le crayon, me direz-vous. Sauf que Bruno Vitrac a fait ses classes chez Jean-Marie Amat, "l'iconoclaste humble" (dixit Ducasse) du mythique Saint-James à Bordeaux puis à l'Auberge Iparla, au Pays basque, chez ce même Ducasse. Mais le chef, moins que quarantenaire, veut "déclasser un peu la cuisine en-dessous de l'étoile (Michelin)" tout en ambitionnant de faire du Celest "une référence et une marque culinaire à Lyon". Rien que ça.
Ah oui, le filet de boeuf sera amené devant le client sous une cloche de fumée...
Celest32e étage de la tour de la Part-Dieu.129, rue Servient.Lyon 3e04 78 63 55 00> Menu midi à 27,50 euros. Carte, à partir de 38 euros (entrée, plat, dessert).
|
Le Radisson Blu en chiffres
· 1er hôtel lyonnais en termes de capacité d'accueil
· 245 chambres
· du 32e au 39e étage de la tour de la Part-Dieu
· entre 143m et 166m de hauteur
· un chantier de 33 mois
· 40 millions d'euros de travaux
Un nouveau chef? Eh bien, ça promet, c'est toujours intéressant de savoir qui est derrière le rideau! 🙂