Le fils "mi-français mi-américain" de Paul Bocuse se livre à Lyon Capitale. Tous les sujets sont abordés. Même la succession du double chef du siècle.
En mars dernier, à l'occasion du recrutement du personnel américain du groupe Bocuse, dont les oraux se passaient à la très yankee brasserie de L'Ouest, Lyon Capitale a rencontré Jérôme Bocuse, le fils de Paul Bocuse. C'est lui qui supervisait la "conscription".
On avait un peu oublié son interview... Qu'on vous ressort du coup de derrière les haricots, alors que le groupe Bocuse, via son Institut éponyme, vient d'ouvrir un nouveau restaurant-école au rez-de-chaussée du splendide Royal Hôtel, place Bellecour.
À la tête du pavillon français d'Epcot Center, à Walt Disney World, en Floride*, Jérôme Bocuse revient tous azimuts sur son parcours, sa relation avec son père (« un peu dans l'ombre d'un personnage de cette envergure »), le regard porté sur le nom Bocuse aux États-Unis (« les Américains aiment bien la famille »), le business model américain, la cuisine de demain (« une cuisine classique ne sera peut-être pas très trendy mais sera encore là dans 30 ans »), le Sirha, dont il est le président, le Bocuse d'Or, dont il est vice-président pour les USA. Sur l'avenir aussi. « On verra comment la suite se passera. Je serais sûrement appelé à revenir un peu plus fréquemment. Mais il y a une équipe en France déjà bien en place... »
Interview audio enregistrée à la brasserie de L'Ouest.
* Chefs de France, le pavillon français d'Epcot Center, à Walt Disney World, en Floride, compte deux établissements – une brasserie et un restaurant qui font 1 500 couverts par jour - et une boulangerie-pâtisserie.