C’est la petite perle de l’Orient. Byzance-sur-Saône. Une sorte de patrimoine culturel et gastronomique où se croisent toutes les communautés. Et ça dure depuis 1929.
Passer la porte de Bahadourian, c’est s’offrir un bout de voyage au pays des Mille et Une Nuits, gorger ses rêves d’exotisme devant les pâtes de curry indiennes, les feuilles de vigne arméniennes, les dattes algériennes, la moussaka libanaise, les concombres jordaniens, la crème de sésame grecque, les cornichons au sel polonais, les sacs de riz chinois, les loukoums turcs, les racines de galanga thaïlandaises, les eaux de fleur d’oranger tunisiennes… Déambuler chez Bahadourian, c’est inhaler les parfums du henné naturel en feuilles égyptien, de l’huile d’argan marocaine, des savons d’Alep et noirs à l’eucalyptus, des sels de bain de la mer Morte. Bahadourian, c’est le patrimoine gastronomique lyonnais. L’épicier ouvre d’ailleurs chaque année ses 1 000 m2 de sous-sols à l’occasion des Journées européennes du patrimoine. Pas moins de 1 500 personnes s’y pressent.Épopée familiale
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