À l’origine (1947) spécialisée dans la conserve et les produits frais, la maison Malartre est aujourd’hui une référence lyonnaise en matière de quenelle (son produit historique), d’escargots et de cardons.
Il est un peu plus de 9 heures ce mardi. Comme chaque matin, dans un bruit assourdissant, Vincent, un grand costaud à la barbe soigneusement taillée, travaille la panade (une sorte de pâte à choux, l’appareil de base de la quenelle) dans un “cutter”, pour la brasser et l’aérer. C’est à cette étape qu’on ajoute le beurre, le parfum (brochet, écrevisse, volaille, saumon, comté ou encore champignon), quelques épices (curcuma pour la quenelle de brochet – comme dans la recette historique de la mère Brazier –, noix de muscade pour celle de veau) et les œufs pour lier le tout. Un travail de malabar.
Pâtissier, ferrailleur et conserves
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