Elle fait partie de la famille des ronces mais est surnommée “reine des fruits rouges” pour sa douceur en bouche. Délicieuse singularité.
Auvergne-Rhône-Alpes en est historiquement la principale région productrice, contribuant pour plus du tiers de la production nationale (estimée, cet été, par le ministère de l’Agriculture, à 5 970 tonnes). Très localement, Thurins, dans les monts du Lyonnais, a été l’âme de la framboise dans la région, grâce à des conditions idéales (sols, altitude, exposition). Dans les années 80, lorsqu’elle produisait 700 tonnes par an (jusqu’à 10 % des volumes nationaux), la commune s’était même autoproclamée capitale de la framboise, détrônant Machilly, en Haute-Savoie – d’où le Thurinois Joannes Jasserand, futur premier adjoint et promoteur d’un efficace et vaste système d’irrigation autochtone, rapporta les premiers plants trente ans plus tôt.
La production française couvre 15 % de la demande
Aujourd’hui, les 100 tonnes sont difficilement récoltées, vendues principalement sur les marchés lyonnais et la Sicoly, coopérative fruitière de 150 producteurs de l’Ouest lyonnais qui écoule 9 000 tonnes de production chaque année (dont 45 % à l’étranger).
Lire aussi : Burrata à l’écrasé de framboises, figues et basilic : la recette délicieuse de Sonia Ezgulian
Il vous reste 79 % de l'article à lire.
Article réservé à nos abonnés.