La capitale mondiale de la gastronomie accueille la 4e édition du Salon du chocolat de Lyon, au cœur de la Cité internationale. Rhône-Alpes est l’une des terres d’élection historiques de l’or noir.
Aimez le chocolat à fond, sans complexe ni fausse honte car, rappelez-vous, “sans un grain de folie, il n’est point d’homme raisonnable” (François de La Rochefoucauld).
C’est à un ecclésiastique que Lyon doit sa tradition chocolatière : Alphonse de Richelieu, archevêque de Lyon et frère du cardinal. Le prélat lyonnais, pour qui le chocolat était “comme un moyen de modérer les vapeurs de sa rate et de lutter contre la colère et la mauvaise humeur”, l’introduit dans la région au milieu du XVIIe siècle, sous l’impulsion d’Anne d’Autriche, l’infante d’Espagne folle de chocolat qui devint l’épouse de Louis XIII.
Aujourd’hui, Lyon compte une cinquantaine de chocolatiers, dont 6 Meilleurs Ouvriers de France (MOF) pour la pâtisserie-chocolaterie et un pour la chocolaterie pure. En Rhône-Alpes, les pâtissiers-chocolatiers-glaciers produisent environ 750 tonnes de chocolat pour Pâques (11 % de la production française).
Lyon, l’école française du chocolat
Bernachon, Bouillet, Pralus, Sève, Bonnat, Weiss, Voisin, Dufoux, Richart, Valrhona, Romaric Boilley... les chocolatiers lyonnais et rhônalpins sont légion. D'ailleurs, pour Valentine Tibère, auteure du guide 101 chocolats à découvrir (éd. Dunod), les très rares chocolatiers à travailler eux-mêmes leur fèves (plus de goût, plus de terroirs) étaient installés en Rhône-Alpes.
En vérité, la région est en quelque sorte le cœur de l'école française de chocolat (d'autant plus aujourd'hui avec la Cité du chocolat, à Tain-l'Hermitage, dans la Drôme).
Bref, pour en savoir plus et surtout goûter le chocolat made in Rhône-Alpes, direction le palais des congrès à la Cité internationale pour le 4e Salon du chocolat de Lyon.