villa Maia
© Tim Douet

La Villa Maïa, un joyau hôtelier sur les hauteurs de Lyon > en images

Perchée sur la colline de Fourvière, berceau de la civilisation gallo-romaine à Lyon, la Villa Maïa est un hôtel de luxe dessiné par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, le décorateur Jacques Grange et le paysagiste Louis Benech.

On pénètre dans la Villa Maïa par une monumentale porte tambour en verre. Le regard se porte séance tenante sur le lustre géant, succession d’anneaux solaires en suspension dans le vide. Le sol marbré aux dessins géométriques noirs, qui n’est pas sans rappeler le parterre d’une villa gallo-romaine, donne le ton. Celui du raffinement et du bon goût à la française, marque de fabrique de Jacques Grange, l’un des plus grands architectes d’intérieur du moment, à qui la décoration des lieux a été confiée.

Pour imaginer la Villa Maïa, le décorateur a eu carte blanche. Vingt-neuf chambres, sept suites et un appartement d’une centaine de mètres carrés dont il a imaginé et conçu le mobilier en bois verni et les luminaires. Aux murs, des tapisseries claires rappellent la paille chinoise, de jolies anamorphoses photographiques surplombent les lits king size. Les salles de bains, taillées dans un marbre blanc nervuré de noir, offrent des sols en mosaïque chauffants. Esprit résolument contemporain. Et très singulière pointe de zen japonisant soulignée par d’à propos encadrements de portes, signatures de Jacques Grange.

L’étoile Maïa brille au-dessus de la Ville Lumière

Selon le prix (à partir de 545 euros, jusqu’à 1 475 euros la nuit), le client aura la vue panoramique ou la fenêtre sur cour. En fait de cour, il s’agit de jardins – s’offrir un jardin étant devenu l’un des derniers signes du grand luxe – dessinés par une autre star de la Villa Maïa, le paysagiste Louis Benech (mondialement connu pour la rénovation du jardin des Tuileries en 1990).

Au même niveau se situe le pôle bien-être, avec une piscine de dix-huit mètres par six, un hammam, un spa et une salle de fitness. Le tout situé aux lieu et place des anciens termes de l’imposante villa romaine (1 000 m2), probablement celle d’un légat, qui s’élevait là à l’époque de la Rome antique.

Troisième sommité de la Villa Maïa, l’architecte Jean-Michel Wilmotte (qui planche actuellement sur le projet lyonnais des “Terrasses de la Presqu’île”, quai Saint-Antoine), qui a imaginé un bâtiment de béton très contemporain, recouvert d’une coque en verre opaque.

Dernière vedette invitée à la Villa Maïa : l’époustouflant point de vue sur les toits de Lyon et la vue jusqu’aux Alpes, tout particulièrement lorsque le soleil embrase l’océan de tuiles rouges et de façades roses de la ville. Quand la nuit tapisse la Ville Lumière, la Villa porte alors plus que jamais bien son nom : Maïa, brillant dans l’amas des Pléiades.

Nous avons souhaité une maison chaleureuse et intimiste destinée à une clientèle internationale”, explique Christophe Gruy, PDG du groupe Maïa, constructeur et propriétaire de la Villa. Avec le restaurant gastronomique de Christian Têtedoie, distingué d’une étoile au guide Michelin, la Villa Maïa a de quoi faire tourner quelques têtes... fortunées.

La Villa Maïa en chiffres
37 clés, de 30 m2 à plus de 100 m2 , de 545 à 1 475 € la nuit
Demande de classement en catégorie hôtel 5 étoiles en cours
Coût : 35 millions d’euros HT
Propriétaire : groupe lyonnais familial Maïa (101 millions CA)
Budget total investi sur la réhabilitation du site de l’hôpital de l’Antiquaille : 50 millions d’euros HT (dont 5 millions avec le rachat des murs du restaurant voisin Têtedoie).

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