Bocuse a capitulé. C'est un chef étoilé du Rocher qui a placé son ancien second au piano du restaurant le plus hors norme de Lyon.
La majesté des lieux laisse le visiteur ébahi. L'entrée se fait par un vestibule qui abrite deux grands lavabos en marbre noir mouluré avec des robinets en laiton. On pénètre alors dans l'immense salle voûtée, à la proximité très monastique. Dix mètres sous plafond, des vitraux des maîtres verriers Lucien Bégule et Jean Coquet, d'imposants lambris de chêne (les originelles tapisseries aux armes de l'Hôtel-Dieu qui les surmontaient seront remplacées par des panneaux acoustiques) et, à chaque extrémité, deux superbes buffets-dessertes en bois de noyer avec plateau en calcaire de Saint-Fortunat, classés monuments historiques.
Lire aussi : Lyon : une étoile Michelin pour le restaurant du Grand Hôtel-Dieu.
Ajoutez-y la cuisine méditerranéenne et un brin exotique d'Anthony Clorennec, ancien second du chef monégasque une étoile Marcel Ravin (Le Blue Bay, à Moncao) et vous obtenez l'une des nouvelles adresses incontournables et très recommandables de la ville.
> La fourchette et la plume ou la critique complète dans le mensuel Lyon Capitale du mois de février.
Tartare de saumon, sucrine, west indies
Pâté en croûte Richelieu, pickles de légumes au sumac et mesclun frisée
Suprême de volaille au thym citron, polenta aux champignons
Pennette à la puttanesca
Baba au rhum chaud, caramel au beurre salé, crème glacée vanille
Mousse ivoire, citron vert et mangue