Les saladiers lyonnais sont une institution culinaire des bouchons. La tradition veut qu’ils arrivent en famille nombreuse et soient servis en entrée.
Saviez-vous qu’il existe un "prix Nobel du vin et de la mangeaille lyonnaise" ?
Dans la capitale de la gastronomie – on pourrait sourire de cette référence mondiale, mais n’oublions pas que la civitas de l’Empire romain, dont Lyon fut l’une des capitales, était déjà liée à la qualité de la nourriture –, une telle récompense coule de source. La référence vineuse du prix Gnafron, l’illustre compagnon de Guignol, n’y étant probablement pas pour rien.
Décerné à la sainte Opportune, cet authentique "Nobel" gourmand – plus orienté sur le folklore des bouchons lyonnais que sur les étoilés et bistrots avant-gardistes – distingue les professionnels des métiers de bouche qui font grand cas de la cochonnaille et du vin en pot.
Le saladier lyonnais fait partie de l’identité du bouchon. Dans l’archevêché du bien-manger, le saladier lyonnais est une relique.
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