Le cuisinier belge qui mitonnait de l'écureuil gris du Royaume-Uni dans son restaurant l'a retiré aujourd'hui de sa carte, après avoir reçu des menaces.
1h30 après la publication de notre article sur le restaurateur belge qui envisageait de cuisiner de l'écureuil à ses clients, un mail dudit cuisinier nous est parvenu. "Monsieur, après de nombreuses menaces on a décidé de pas le faire. Menacer ma famille va trop loin. Heureusement j'avais encore rien commandé".
Pas d'écureuil au menu, donc. Non pas qu'on s'en faisait une joie, mais on était curieux.
On mange bien des cuisses de grenouilles, des cervelles d'agneau, des poissons-pénis coréens, du crocodile séché, du moineau frit, des nids d'hirondelles croustillants, des oeufs de cent ans, des entrailles de canard, de la tétine de vache, du chien, du chat, de l'éléphant, des chauve-souris, etc.). Alors pourquoi pas de l'écureuil ?
Jos Hubau, le patron du mignon petit restaurant, 't Konijntje, sur la Ronde Van Vlaanderenstr, à Kluisbergen, en pleine campagne belge néerlandophone, à une soixantaine de kilomètres de Bruxelles, était de cet avis - d'autant qu'il a goûté l'écureuil et qu'il en garde de savoureux souvenirs.
Etait, jusqu'aux nombreux appels téléphoniques et mails de menaces envers lui et sa famille reçus dans l'après-midi.
Du coup, notre restaurateur belge a décidé de stopper toute commercialisation d'écureuil gris d'Angleterre (pas le roux qui est protégé) via sa page Facebook. Et donc tout ragoût au whisky ou autre grillage de rongeur.
Les clients pourront se rattraper sur le steak de biche. Bref, bouffer Bambi au lieu de Tic et Tac.