Le “pape de la gastronomie” s’est vu remettre, mercredi 9 septembre, l’insigne de grand officier de l’ordre national du Mérite. Parce qu’il le vaut bien.
Ça va commencer à peser sur sa veste immaculée de cuisinier. Voilà que le “pape de la gastronomie” a été épinglé, hier, dans son antre de Collonges-au-Mont-d'Or, d'une nouvelle médaille. La sixième (sans compter trois étoiles Michelin).
Il s'agit de l'insigne de grand officier de l'ordre national du Mérite, deuxième ordre français après la Légion d'honneur.
La décoration du Mérite est une étoile à 6 branches doubles émaillées de bleu, surmontée d’une bélière formée de feuilles de chêne entrecroisées. Le centre de l’étoile est entouré de feuilles de laurier entrecroisées, l’avers présente l’effigie de la République avec cet exergue "République française" et le revers deux drapeaux tricolores avec l’inscription "Ordre national du Mérite" et la date "3 décembre 1963".
L'“agrafage” s'est fait en petit comité, avec sa famille, Alain Mérieux et Gérard Collomb. Fan de football, Paul Bocuse a aussi reçu des mains de Jean-Michel Aulas le nouveau maillot (domicile) de l'Olympique lyonnais.
Les distinctions de Monsieur Paul– croix de Guerre en 1945– 3 étoiles Michelin depuis 1965– chevalier de la Légion d’honneur en 1975 (Valéry Giscard d’Estaing)– officier de la Légion d’honneur en 1987 (Jacques Chirac)– officier de l’ordre national du Mérite en 1993– commandeur de la Légion d’honneur en 2004 (Jacques Chirac)– grand officier de l’ordre national du Mérite en 2015 |