Un rendez-vous sacrément noir... de cacao.
Que l'on soit amateur ou non de chocolat, il est une chose à savoir : Lyon excelle en la matière. Bâtons de Guignol, coussins et cocons lyonnais, sarments de Beaujolais, palais d'or cohabitent gentiement avec andouillettes, tabliers de sapeur, quenelles, pieds de veau et cervelles de canut. " Lyon méritait d'avoir un salon du chocolat digne de ce nom " explique Marcel Bonniaud, ancien président des pâtissiers-chocolatiers-glaciers de Rhône-Alpes et commissaire de Chokogou. Le salon du chocolat, de l'image et du goût se tient à l'Espace Tête-d'Or les 2, 3 et 4 novembre prochains. Au menu, des démonstrations, des dégustations, des ateliers spécialement pour les enfants sous la houlette gourmande d'une quarantaine d'artisans chocolatiers venus de France et de Navarre. A noter une nocturne le samedi soir jusqu'à 21 h et une vente aux enchères organisée au profit de l'association Arc en Ciel.
Salon Chokogou. Espace Tête d'Or. 103, boulevard Stalingrad. Lyon/Villeurbanne..
Le saviez-vous ?
C'est à un ecclésiastique que Lyon doit sa tradition chocolatière : Alphonse de Richelieu, archevêque de Lyon et frère du cardinal. Le prélat lyonnais, pour qui le chocolat était " comme un moyen de moéderer les vapeurs de sa rate et de lutter contre la colère et la mauvaise humeur " l'introduit dans la région au milieu du XVIIe siècle, sous l'impulsion d'Anne d'Autriche, l'infante d'Espagne folle de chocolat, qui devient l'épouse de Louis XIII.
Repères
Lyon compte une cinquantaine de chocolatiers dont six Meilleurs Ouvriers de France (MOF) pour la pâtisserie-confiserie et un pour la chocolaterie pure.
En moyenne, nous consommons
3 à 4 kilos de chocolat par an.