Au restaurant L’Etabli, c’est Louis-Guillaume Fargeton qui cuisine, mais le client choisit son couteau © Tim Douet / DR
Au restaurant L’Etabli, c’est Louis-Guillaume Fargeton qui cuisine, mais le client choisit son couteau © Tim Douet / DR
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Tables lyonnaises : L’Établi, tout sauf du bricolage

Établi (subst. masc.) : Table longue et étroite recouverte d’un plateau épais, lourd et solidement fixé, sur laquelle travaillent les artisans... et peuvent se sustenter les Lyonnais.

Trois personnes pour tester un restaurant, c’est l’idéal. Sociabilité, sensibilité et communication, exaltent les numérologues. Ni trop, ni trop peu. Comme Frodon et sa communauté de l’Anneau, j’ai formé ma sainte trinité gastronomique pour un déjeuner en terre du Milieu. Rue des Remparts-d’Ainay, précisément – là où exerça jadis la Tante Alice, une mère lyonnaise spécialiste de la volaille demi-deuil et de la quenelle de brochet soufflée. De la volaille, il ne reste que le sot-l’y-laisse cuisiné avec des choux de Bruxelles et une poudre de lard, et le foie, piloté en mode betterave et vinaigre de framboise. Les intitulés du jour nous laissent pour le moins perplexes, vu le prix du déjeuner :

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