Le restaurant de l’InterContinental du Grand Hôtel-Dieu : la découverte culinaire de l’été.
Dans Les nouvelles nourritures, André Gide écrit qu’“on cesse de s’étonner devant un miracle constant”. Devant l’InterContinental, le nouveau cinq étoiles du Grand Hôtel-Dieu, nul ne peut rester de marbre. L’écrin est unique. Le site classé. La signature internationale. L’architecte d’intérieur parisien Jean-Philippe Nuel, qui compte parmi les plus reconnus dans le monde en matière d’hôtellerie de luxe contemporaine, a opté pour “l’opposition entre monacal et précieux contenue dans l’ADN de ce bâtiment” dessiné par Soufflot, près de trois siècles plus tôt. Le charme est capiteux. On est pris de vertige sous la hauteur démesurée du grand dôme. Une certaine griserie étourdit quand on passe la conciergerie et son luxe humble et discret, magnifié par les paravents associant le chanvre sculpté de la créatrice Véronique de Soultrait et la soie puisée dans les archives de la maison lyonnaise Verel de Belval.Il vous reste 76 % de l'article à lire.
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