La néo-brasserie du Grand Hôtel-Dieu ? Un plaisant rapport qualité/prix, dans un lieu unique.
Quand on manie la fourchette et la plume, la tentation de la chère peut parfois vous faire prendre le chemin du “premier de cordée” : on veut tous être celui qui sort avant tout le monde la critique de LA nouvelle table. Mais savez-vous combien de restaurants ont ouvert l’année dernière à Lyon ? 162, quasiment un tous les deux jours. Autant dire que c’est un poil compliqué de tout suivre, à moins de passer sa vie à table (ce qui n’est pas mon cas). En outre, à vouloir à tout prix visiter un restaurant le jour de son ouverture, on risque de passer à côté. L’approche est hasardeuse. Un chef et son équipe ont beau s’être préparés pour le jour J, une mise au monde gastronomique ne se passe jamais comme prévu. Il faut un temps de rodage. Comme une bonne viande qu’on laisse reposer avant dégustation, de façon que les sucs et le sang se répartissent uniformément, pour détendre la viande. Alors, on a laissé se reposer ce Grand Réfectoire. Et c’est tant mieux, car quelques amis devanciers bien avisés en étaient revenus un brin déçus.Il vous reste 76 % de l'article à lire.
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