C'est le chiffre révélé ce jeudi par le directeur départemental de la sécurité publique. Les cambriolages augmentent de 30 % lors des premiers mois de l'année.
Un phénomène en recrudescence. Dans l'agglomération lyonnaise, les cambriolages sur habitation ont progressé de 30 % sur les premiers mois de l'année, par rapport à la même période de 2012, a révélé le directeur de la sécurité publique, Albert Doutre, à l'occasion d'une conférence de presse ce jeudi matin. Chaque jour, ce sont 19 faits de ce type qui sont commis en moyenne dans le Grand Lyon.
Un auteur sur trois est mineur, un tiers est le fait d'étrangers, le plus souvent venus de l'Est et sans domicile fixe établi. Les cambriolages donnent du fil à retordre : leur taux de résolution est faible, “de l'ordre de 10 %”, selon Albert Doutre (1). “Les faits commis dans les appartements ne sont pas visibles de la voie publique”, a avancé Jean-Marc Rebouillat, directeur de la sûreté départementale, pour expliquer ce chiffre. D'où un appel de la police : “Si on veut être efficace, il faut que la population nous aide et appelle le 17. Nous avons besoin d'une solidarité de voisinage, comme dans les pays anglo-saxons”, a souligné Albert Doutre.
Le directeur départemental de la sécurité publique a expliqué que 35 fonctionnaires de police travaillent tout spécialement sur les cambriolages et qu'au total 60 à 80 enquêteurs potentiels, sous sa responsabilité, peuvent être mobilisés.
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(1) Un chiffre que les autorités relativisent, puisque, si certains délinquants sont interpellés pour un fait avéré, ils sont en réalité responsables d'une “série” de cambriolages.
