À partir de ce lundi 1er janvier, le prix des amendes est désormais fixé librement par les villes. À Lyon, tout manquement au paiement des horodateurs est dès aujourd'hui puni de 60 euros d’amende.
La nouvelle était annoncée de longue date : en 2018, les villes sont désormais libres de fixer le prix des amendes pour non-réglement de stationnement. Lyon s’illustre à cet égard en faisant passer la douloureuse des 17 euros d’amende traditionnels à 60 euros, soit l’un des tarifs les plus cher de France. La nouvelle réglementation s’applique exclusivement en Presqu’île et sur les grands boulevards. Dans le reste de la métropole, le tarif est fixé à 35 euros. Un prix qui n’a rien d’injustifié selon la mairie de Lyon : il correspond à celui d’une journée complète de stationnement à plein tarif. La Ville souhaite ainsi désengorger les places de stationnement, et a promis de recruter 30 nouveaux agents de surveillance de la voie publique (ASVP) pour renforcer les effectifs déjà en place.
Une nouvelle application pour payer les horodateurs
Une application devrait également être lancée dans le courant du mois pour compléter l’usage des horodateurs. Les conducteurs pourront désormais contrôler à distance la durée de leur stationnement, et ajouter le cas échéant quelques euros à leur compte si la limite de temps est dépassée. La Ville souhaite même aller plus loin : dans le cas où leur voiture serait récupérée avant l’heure limite, les usagers pourront se faire rembourser une partie de leur ticket de stationnement.
Dans le reste de la France, les nouvelles amendes oscillent entre 35 et 60 euros. Exceptions faites de Nice et de Calais, qui ont fixé respectivement à 16 et 11 euros leurs nouvelles réglementations. Pour leur part, Lille et Marseille ne dérogeront pas du prix des anciennes amendes.