Mercredi 3 mai huit personnes ont été jugées en comparution immédiate suite aux violences survenues en marge de la manifestation du 1er-Mai. Six prévenus ont écopé d'une peine allant de trois à dix mois de prison avec sursis.
Les forces de l'ordre ont procédé à 66 interpellations durant la journée du 1er mai. Un groupe à risque conséquent s'était adonné à de nombreuses dégradations et jets de projectiles sur les forces de l'ordre. Mardi 2 mai, une personne était jugée en CRPC au tribunal de Lyon. Le lendemain, ce sont huit personnes qui passaient en comparution immédiate.
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La plupart des manifestants jugés ont été arrêtés en flagrant délit par les forces de l'ordre. Les peines prononcées par le tribunal sont comprises entre trois et dix mois de prison avec sursis, un à deux ans d'interdiction de manifester et deux années d'inéligibilité. Une grande majorité est âgée d'une vingtaine d'années, sans antécédents judiciaires.
Six personnes condamnées, deux dossiers renvoyés
Parmi les huit manifestants jugés ce mercredi, six d'entre eux ont été condamnés pour des jets de projectiles sur les forces de l'ordre. Un policier a été gravement blessé par un jet de pavé à son encontre. Le prévenu à l'origine de ce jet a été condamné à dix mois de prison avec sursis et deux ans d'interdiction de manifester. Il devra suivre un stage de citoyenneté.
Parmi les cinq autres personnes condamnées, l'une d'entre elles a été reconnue coupable de violences et de jets de projectiles, ce qui lui a valu une condamnation à sept mois de prison avec sursis. Un autre individu a été condamné à huit mois de prison avec sursis et à un stage de citoyenneté pour avoir jeté des projectiles et dissimulé son visage lors de la manifestation. Deux autres personnes ont été condamnées à quatre mois de prison avec sursis, avec une interdiction de manifester pendant un an, ainsi qu'à l'obligation de suivre un stage de citoyenneté, pour avoir lancé des ballons remplis de matière fécale. Enfin, un autre individu a été condamné à trois mois de prison avec sursis et a reçu une interdiction de manifester pendant un an.
Les deux derniers dossiers ont été renvoyés au 7 septembre. Néanmoins, les prévenus ont été placés sous contrôle judiciaire et ont reçu une interdiction de manifester.
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