Les messages d’alertes à la bombe n’en finissent plus dans l’académie de Lyon. Ce mardi 14 novembre, 25 établissements ont de nouveau été touchés, au lendemain d’une première salve qui avait visé une vingtaine de collèges.
Les jours se suivent et se ressemblent dans l’académie de Lyon. D’après nos informations, 25 établissements de l’académie de Lyon, qui regroupe les départements de la Loire, de l’Ain et du Rhône, ont reçu ce mardi matin des mails d’alertes à la bombe. Des collèges et des lycées sont concernés.
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Au moins deux lycées de la Métropole de Lyon
Contacté pour connaître le nom des établissements touchés, le rectorat de Lyon n'a pas souhaité commenter ces informations. Toutefois, dans la Métropole de Lyon, aux moins deux lycées sont concernés, d’après des éléments obtenus par nos confrères du Progrès, il s’agit des groupes scolaire Chevreul Lestonnac, dans le 7e, et La Xavière, dans le 8e.
Comme lundi matin, après la réception par 22 collèges du Rhône, de l’Ain et de la Loire de mails de menace, les établissements ont été évacués le temps de procéder à des levées de doutes. Lors de ces alertes, qui entrainent une interruption des cours, "les élèves et personnels sont immédiatement mis à l’abri dans un lieu à l’écart de l’établissement ou renvoyé chez eux si c'est possible", selon le rectorat. Une fois la levée de doute effectuée, les enfants peuvent ensuite regagner leur classe.
Multiplication des fausses alertes
Ces derniers jours, les messages d’alerte à la bombe se multiplient sur le territoire, à tel point qu’il aurait désormais été décidé par les autorités au niveau national de ne plus communiquer de décompte détaillé du nombre d’établissements touchés. Une décision qui aurait été prise afin de ne pas alimenter une éventuelle surenchère entre les auteurs de ces messages d’un territoire à l’autre.
Au 10 novembre, le rectorat de Lyon enregistrait une dizaine d’alerte dans le Rhône, l'Ain et la Loire depuis le 1er octobre, estimant que l'académie de Lyon n'était pas particulièrement impactée ces dernières semaines par rapport à d'autres. Celle-ci précisait par ailleurs que les mêmes établissements étaient souvent ciblés plusieurs fois de suite. Depuis 48 heures, la situation a néanmoins nettement évolué, alors que près d'une cinquantaine d'alertes ont été recensées.
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À cela s’ajoutent également des alertes récurrentes reçues dans des établissements accueillant du public, comme à l’aéroport de Lyon-Bron les 18 et 20 octobre, à l’Hôtel de Région le 2 novembre dans le 2e arrondissement de Lyon ou encore à la patinoire Charlemagne, située à quelques dizaines de mètres du siège de la Région, le lendemain.
Jusqu'à 2 ans de prison et 30 000 euros d'amende
La semaine dernière, après la réception de 26 alertes à la bombe en deux jours dans des lycées de Grenoble, la préfecture de l’Isère rappelait les sanctions encourues par les auteurs, qu’ils soient mineurs ou majeurs. Ces derniers encourent jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende pour délit de fausse alerte.
Dans le cas des établissements scolaires, le rectorat assure que ces menaces font systématiquement l'objet d'un dépôt de plainte.
Joli jeux pour se dissiper des cours, rendre la plaisanterie hors de prix pour l'auteur et sa famille.
Les joyeux bordéleux s'en donnent à cœur joie !