En grève depuis le 1er octobre dernier, les pompiers du Rhône sont de nouveau mobilisés devant la Métropole ce 27 janvier à l'occasion de l'assemblée plénière. Bruno Bernard, en parallèle, a invité le gouvernement à trouver de nouvelles sources de financement.
En ce quatrième mois de grève, alors que le conseil de la Métropole bat son plein, les pompiers du Rhône sont de nouveau mobilisés lundi 27 janvier. Rassemblés depuis sept heure du matin devant l'hôtel de la Métropole de Lyon, ils n'abandonnent pas le combat : "Les revendications sont simples, nous demandons 100 sapeurs-pompiers professionnels, et une hausse des salaires pour être au niveau national", rappelle Valentin Violet, pompier membre du syndicat sud.
30 pompiers au Conseil métropolitain
Afin de sortir de la crise, les pompiers demandent également deux millions et demi d'euros, ainsi qu'un programme validé et certifié vis à vis des embauches : "Nous avons déjà eu des réunions avec les financeurs et la direction qui nous propose un million d'augmentation, c'est bien en dessous de ce que l'on demande" explique Valentin Violet. Il poursuit : "Il faut comprendre que les pompiers ne sont pas un service public parmi les autres, c'est un service public important qui a été trop longtemps délaissé, il faut le remettre au centre du débat politique."
Parmi les 250 pompiers mobilisés ce matin, trente assistent au Conseil de la Métropole débuté à 9h30. L'occasion de confronter les élus "dans les yeux" comme l'explique Valentin : "L'opposition, les verts, LFI, tous ces partis nous ont écoutés, nous verrons aujourd'hui s'ils prennent les mesures de nos besoins." Si les pompiers du Rhône espèrent obtenir une réponse immédiate lors de ce conseil, ils affirment : "S'ils ne sont pas à la hauteur nous durerons, nous continuerons, nous ne lâcherons rien et nous continuerons de nous mobiliser". Ce conseil métropolitain permettra de débattre sur l'orientation budgétaire de la collectivité, malgré un contexte national instable.
"Nous n'avons pas, seuls, les clés", rappelle Bruno Bernard
Lors du conseil ce lundi matin, le président écologiste de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard a rappelé que les missions du SDMIS (définies par l'État) ne cessent d'augmenter. En 2024, plus de 100 000 opérations de secours ont été effectuées et plus de 95 000 victimes prises en charge a-t-il indiqué. "Les besoins sont de plus en plus importants", a admis Bruno Bernard, mentionnant "l'augmentation de la population, le vieillissement et les aléas climatiques".
Le président écologiste a rappelé que sa collectivité a augmenté le budget accordé au SDMIS de plus de 10 millions d'euros depuis 2022, avec un nouvel effort de 650 000 € en 2025, malgré un contexte budgétaire contraint. Mais "nous n'avons pas, seuls, les clés", a-t-il lancé, invitant le gouvernement à trouver "de nouvelles recettes" pour financer le SDMIS. "Les recettes des départements stagnent, les dépenses sociales augmentent, nous n'avons pas de capacité de financement à long terme sans nouvelle source de financement", a déploré Bruno Bernard.
Recours entendu
Prochain rendez-vous majeur pour les pompiers du Rhône, vendredi 31 janvier signera la date d'audience du recours déposé à la cours des comptes. Pour rappel, celui-ci avait été déposé après que la commission a jugé illégale, la prime d'indemnité compensatrice de logement versée aux plus anciens sapeurs-pompiers de Lyon. Une décision qui avait mis le feu au poudre et fait débuter le mouvement social en octobre dernier. "On avait déposé un recours auprès de la cour des comptes, nous serons entendus ce vendredi", affirme Thierry Sergent du syndicat sud.
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En 2026, de Bruno ou Greg qui sera le 1° sur la selle éjectable !
Et les autres formations politiques n'ont aucune solution réelle au problème posé, car le problème "le fric".
Quand est-ce que chaque citoyen comprendra que "le fric" est la source de quasi tous les problèmes de l'humanité, tout simplement parce que cet outil est basé sur "la rareté relative" et donc il "manque" toujours...
?