Edito. Le 19 octobre 1994, sort le premier numéro de Lyon Capitale.
Il y a 30 ans, Lyon Capitale voulait se faire une place au soleil. Le titre fait aujourd’hui partie du paysage.
L’aventure, promise à n’être qu’une parenthèse, se poursuit encore.
L’à-coté improbable est devenu incontournable, la chrysalide papillon, l’ovni manifeste.
Fidèle à sa première campagne de pub, Lyon Capitale n’est toujours pas là pour cirer les pompes.
Le contact et la distance, pour reprendre la formule de Beuve-Méry, journaliste et fondateur du Monde, dont c’est, aussi, l’anniversaire cette année.
De quel bord êtes-vous, entend-on parfois ? D’aucun parti. Sans parti pris. Laïc, anti extrêmes, républicain, respectueux de la parole de chacun.
L’équipe est bigarrée. Les idées se croisent et se mélangent.
30 ans… Dont la moitié avec Fiducial, l’actionnaire actuel de Lyon Capitale.
Partenaire interventionniste ? Pas le genre à décrocher son téléphone pour passer commande.
Certains ont parfois reproché à Lyon Capitale d’avoir changé. Bien sûr !
Les débats ne sont plus les mêmes. Lyon fait aujourd’hui partie des métropoles européennes, les enjeux et les attentes sont différents.
Et, à l’heure où les réseaux sociaux ont tout envahi, Lyon Capitale fait le choix de la justesse plutôt que de la surabondance.
Pas facile d’être généraliste à l’heure d’Internet. Chaque mot compte, avec une information de qualité et sourcée.
Lyon Capitale écrit pour ses lecteurs, dont certains sont abonnés depuis les débuts ! Vous êtes près de 200 000 à nous suivre aujourd’hui, papier comme digital, avec plus de 20 millions de visiteurs par an.
Notre vocation a toujours été de parler à tout le monde, et ça n’a pas changé. La narration s’est enrichie de bandes dessinées originales, à raison d’une chaque année, vérifiées par des historiens et d’une émission télé, “6 minutes chrono”, diffusée quotidiennement.
Lyon Capitale dans 30 ans ? Il faut espérer. Cela voudra dire qu’on ne s’était pas trompé, “petite lumière fidèle à l’impertinence et l’exigence de ses fondateurs”, pour reprendre les mots de Jean-Olivier Arfeuillère, à l’origine de l’aventure.
Nous ne sommes que les passeurs d’une histoire plus grande que la nôtre.