Depuis 2020, la Ville de Lyon, engagée dans la réduction de consommation d’énergie, a décidé de moderniser et d’optimiser l’ensemble de l’éclairage du Musée d’art contemporain (MacLyon). Coût total des travaux, 400 000 euros.
La Ville de Lyon continue son investissement pour réduire ses dépenses énergétiques. C’est l’objectif de ce grand plan de modernisation des éclairages des bâtiments lyonnais. Depuis 2020, 32 opérations de « relamping » ont été menées. Coût des travaux jusqu’alors, "plus d’1,6 million d’euros", détaille la collectivité. Après La Halle des sports dans le 3e arrondissement, ou encore la Palais des sports du 7e arrondissement, c’est au tour du MacLyon d’en bénéficier.
65 000 € d'économies
"C’est un geste de transformation", explique Nathalie Perrin-Gilbert, adjointe au maire déléguée à la culture. "Résolument engagé dans le plan de sobriété énergique de la Ville de Lyon", le macLyon a donc bénéficié du remplacement de 560 luminaires par des LED. Depuis 2020, l’ensemble des travaux, toujours en cours à l’heure actuelle, a déjà permis une économie de 198 526 KWh, soit un montant de 65 000 euros. Une économie financière "considérable" tandis que le prix de l’électricité "a doublé à Lyon", a rappelé Sylvain Godinot, adjoint au maire délégué à la transition écologique et au patrimoine. Désormais, chaque projecteur possède un éclairage adapté à l’œuvre qu’il met en lumière. Mais ce n’est pas tout. Les radiateurs électriques ont été supprimés, l’éclairage des salles d’exposition a été optimisé, tout comme des programmateurs horaires ont été installés sur les télévisions présentes à l’entrée du musée pour limiter la consommation d'énergie.
"Entre 10 et 15 % d’économie d’énergie générée."
Julien Némoz, secrétaire général du MacLyon
Outre les éclairages LED, le système de ventilation a également été remplacé. Depuis 2014, des techniciens spécialisés travaillent à ce que les pompes à chaleur du bâtiment apportent une meilleure ventilation tout en consommant moins d’énergie. Au trimestre 2022, c’est "entre 10 et 15 % d’économie d’énergie générée", explique Julien Némoz, secrétaire général du macLyon.
Un projet d’éco-responsabilité en lien avec l’art
Le macLyon a été conçu par l’architecte italien Renzo Piano, et inauguré en 1995. "J’ai une admiration pour le geste architectural, a commencé Nathalie Perrin-Gilbert, et c’est aussi un geste avant-gardiste, social et écologique", a-t-elle continué. Le musée est un "pionnier sur l’éco conception et l’éco-responsabilité", détaille le communiqué. Isabelle Bertolotti, directrice du musée, explique que cette notion a été intégrée "dès la conception du bâtiment", avec l’objectif de "créer un outil intégralement modulable, totalement au service des projets artistiques."
La programmation du musée se veut en adéquation avec les enjeux sociaux actuels. Les femmes, comme l'artiste japonaise Aya Takano, sont donc plus représentées. Tout comme les enjeux climatiques et environnementaux qui, eux aussi, ont une place importante parmi les expositions proposées. "Nous sommes extrêmement fiers de pouvoir continuer dans cette direction et d’en faire l’écho", a conclu Isabelle Bertolotti.
Renzo Piano a été le maitre d'œuvre de l'ensemble de la cité. En 1987, la SEM Cité Internationale est créée, puis en 1988, une première ZAC. Il serait plus juste de dire que le MAC est un des bâtiments de l'ancienne foire d'exposition de Lyon qui s'étendait entre les actuels, Interpol et Amphithéâtre 3000.
Utile aussi de rappeler que le sommet de la 22e réunion du G7 (15 au 17 juin 1996) réunit les dirigeants des 7 pays démocratiques les plus industrialisés au Palais des Congrès de Lyon. Etaient présents :
Canada Jean Chrétien Premier ministre / France Jacques Chirac Président
Allemagne Helmut Kohl Chancelier / Italie Romano Prodi Président du Conseil
Japon Ryutaro Hashimoto Premier ministre / Royaume-Uni John Major Premier ministre
États-Unis Bill Clinton Président / Commission européenne Jacques Santer Président