VIDEO - Ce mardi, les enseignants représentaient le gros du cortège. Environ 4000 personnes, mobilisés essentiellement contre la suppression des postes et les réformes du lycée. La veille, des profs de Vénissieux ont occupé leur établissement.
Lundi 22 mars, en amont de la journée de grève et de manifestation interprofessionnelle, une trentaine d’enseignants ont occupé la cité scolaire Sembat-Seguin. Une manière originale de continuer la mobilisation contre les suppressions de postes et les réformes du lycée. Ces enseignants venissians faisaient le même constat que leurs collègues des établissements de la périphérie lyonnaise, également mobilisés (lire par ailleurs) : “on a perdu des heures d’enseignement cette année, et l’année prochaine avec la réforme du lycée, ce sera pire”, explique Olivier Champoussin de la CGT.
En effet la dotation horaire (à savoir le nombre d’heures affecté par élève) diminuant, les dédoublements de classe, par exemple, sont rendus plus difficiles. Conséquence, les établissements des quartiers populaires disposeront de moins de moyens pour faire face aux grandes difficultés des élèves. Les profs redoutent également que la réforme du lycée accentue le fossé entre les établissements de centre ville et ceux de périphérie. Explication, en vidéo, avec les enseignants du lycée général Sembat de Vénissieux.