Bruno Odos et Pascal Fauret, les pilotes du Falcon 50 qui s’apprêtaient à décoller de Punta Cana (République dominicaine) en 2013 avec 680 kg de cocaïne répartis dans 25 valises, ont été autorisés à piloter des bombardiers d’eau malgré l’interdiction qu’implique leur contrôle judiciaire.
Condamnés en République dominicaine à 20 ans de prison, les deux pilotes de l'affaire Air Cocaïne s’étaient enfuis de leur procès avant d’être placés sous contrôle judiciaire, ce qui leur interdisait d’exercer dans le domaine de l’aéronautique.
Interdiction levée par la cour d'appel
La juge d’instruction de Marseille avait refusé la demande de leur avocat de les laisser participer à des épreuves de sélections pour devenir pilotes de bombardiers d’eau. Mais la cour d’appel d’Aix-en-Provence a donné son accord pour que les pilotes participent aux prochaines sélections. "Ce projet professionnel ne fait pas craindre le renouvellement de l’infraction, puisque, s’il s’agit d’un emploi dans le domaine de l’aviation, il ne porte pas sur le transport aérien de personnes ou de marchandises mais sur la lutte contre les incendies", ont déclaré les juges.
Cette décision n’entraîne ni la fin du contrôle judiciaire, ni la levée de l’interdiction de quitter le territoire.