C’est la dernière tranche de la phase 1 de la Confluence. Avec notamment une résidence étudiante de 189 chambres et 27 studios pour jeunes actifs, elle permet à la Confluence d’avoisiner 25 % de logements sociaux.
Non, la Confluence n'est pas seulement un quartier pour riches. "Tout le monde a la possibilité d'y habiter", a affirmé ce mercredi matin Gérard Collomb alors qu'il inaugurait certains programmes du secteur Denuzière. C'est l'appendice nord de la Confluence, qui fait la jonction avec le vieux quartier Sainte-Blandine. Il présente un visage social avec des logements pour les petites bourses, permettant à la Zac 1 de la Confluence d'avoisiner, dans sa globalité, 25 % de logements sociaux. Le maire de Lyon a vanté la "haute qualité environnementale", conjuguée à la "haute qualité architecturale" de ces nouvelles constructions.
Denuzière s'articule autour de la nouvelle place Camille-Georges, prolongée par le passage Ravat sous les voies ferrées. La zone est bordée au sud par l'îlot H, qui comprend le White, la Résidétape et les résidences Le Denuzière et Odalys, alimentés par une chaudière bois. Au nord, le K, et à l'ouest Lux et L'Esperluette.
Le White (photo ci-dessous) comprend 27 logements et 125 studios de 20 m2 destinés aux jeunes actifs, apprentis, intérimaires ou salariés, disposant de faibles ressources. Comme Mehdi, 29 ans, qui arrive de Metz pour travailler chez Renault. "C'est fonctionnel et calme", dit-il de son nouveau domicile. Son loyer s'élève à 500 euros. Mais, déduction faite des APL, ces petits logements devraient coûter 200 à 300 euros. Les locataires pourront y rester deux ans maximum.
Le Denuzière, caractérisé par la résille métallique qui le coiffe, compte 55 logements, avec une terrasse commune végétalisée au 3e étage et un jardin collectif au 6e.
Odalys, deux résidences étudiantes de 189 logements, dispose de balcons et d'une terrasse collective au 8e étage. Au pied d'un des édifices, un restaurant italien.
L'Escale, face à l'école Germaine-Tillion, comprend 84 logements et trois commerces de rez-de-chaussée.
D'autres programmes sont en cours de construction ou à venir :
– le K, dont la livraison est prévue au premier semestre 2015 : 50 logements sociaux et 28 en accession ;
– Lux, livraison prévue au premier trimestre 2016 : 43 logements, dont 32 en accession libre et 3 "produits d'exception" ; un local commercial de 516 m2 ;
– l’Esperluette, livraison prévue en décembre 2016 : 31 appartements en duplex disposant d'un balcon ou d'une terrasse. Parmi ses occupants, 30 pouvaient prétendre au plan 3A du Grand Lyon, conditionné à un montant maximum de ressources.
Des logements sociaux... Un 20 m² à 500€ ? C'est ce qu'on appelle un petit loyer ? Je veux bien savoir comment une personne au smic peut se payer un 20m² à 500€. Même en presqu'île, les loyers dans le privé sont moins chers...
tout à fait d'accord, 20m²/500€ faites le ratio....60m²= 1500€ ! parler de logement 'social' c'est se moquer du monde et 20m² c'est rien !
Vous aurez aussi noté que les immeubles sont principalement sur les terrains invendables au bord du chemin de fer ! C'est ça aussi le logement social à Lyon : faire barrière avec des HLM pour vendre ensuite plus cher le reste à l'abri du son infernal. (ils ont fait la même chose dans le 7ème vers le cimetière de la guille, dans plusieurs programmes)
Quant aux résidences étudiantes, c'est Odalys, un privé qui loue ça fort cher. Mais la vue sur les trains, forcément, ça se paye 🙂
L'article manque de précisions sur la résidence jeunes actifs. 500€, c'est toutes charges comprises (eau, gaz, électricité, taxe d'habitation,...) et l'APL est plus forte sur ce genre de structure. Ce n'est pas du tout comparable à du privé. En moyenne, les gens payent 250€ par mois, y compris les charges.Et une incohérence dans le titre : ce ne sont pas 27 studios pour jeunes actifs, mais 125 studios pour jeunes actifs et 27 logements familiaux.