L’automne dernier, l’emblématique cavalier de la région Michel Robert prenait sa retraite sportive après 44 années à écumer les terrains de jumping du monde entier. Il a reçu ce dimanche la légion d’honneur des mains du sénateur Gérard Larcher.
À l’automne dernier, il avait dit au revoir aux concours de haut niveau, mais visiblement pas aux récompenses. Le cavalier rhônalpin Michel Robert a été fait chevalier de la Légion d’honneur ce dimanche après-midi, alors qu’ Eurexpo accueille les finales de la Coupe du monde de saut d’obstacles et de dressage. La distinction lui a été remise par le sénateur Gérard Larcher, ancien vétérinaire des équipes de France d’équitation, qui avait connu Michel Robert aux JO de Munich en 1972.
"La vie de Michel Robert répond aux principes de l’écuyer en chef : en avant, calme et droit", a-t-il glissé dans son discours retraçant le parcours de celui dont on ne compte plus les titres nationaux et internationaux, rappelant également qu'il avait commencé l’équitation à 4 ans, sur un mouton. "Il a su ajouter à la performance équestre le respect du cheval et l’harmonie", a ajouté l’ancien président du palais du Luxembourg.
Au moment de prendre la parole, une fois décoré, Michel Robert s’est montré particulièrement ému. La gorge serrée, il s’est dit "très touché que des gens aient pensé à lui pour cette légion d’honneur". Avant de continuer, des sanglots dans la voix : "Je pense à cette Marseillaise que j’ai fait résonner un peu partout dans le monde et qui a toujours été particulièrement émouvante pour moi. Cette page est aujourd’hui tournée pour moi, mais l’histoire n’est pas finie."