Christophe Geourjon, président du groupe UDI à la métropole de Lyon, est l’invité de L’Autre Direct ce jeudi. Il revient sur la privatisation de l’aéroport de Lyon et espère que le prochain repreneur développera Saint-Exupéry.
Christophe Geourjon a pris la plume pour écrire au ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, qui va superviser la vente des parts de l'État (60 %) de l'aéroport de Lyon. "Je ne souhaite pas que ce soit uniquement une occasion pour l'État de récupérer un milliard d'euros. Nous voulons à l'UDI que les collectivités locales et le milieu économique soient associés au choix du repreneur. Nous ne voulons pas que la décision nous soit imposée par Emmanuel Macron et l'État", précise Christophe Geourjon.
Le leader centriste à la métropole de Lyon espère que le repreneur aura une expérience dans le secteur des aéroports : "Il faut une vision industrielle pour l'aéroport, des perspectives de développement. Il nous faut des lignes long-courriers." Christophe Geourjon met aussi en avant le potentiel de développement de l'aéroport de par ses réserves foncières et trouve intéressant un rapprochement avec l'aéroport de Genève. Il demande à l'État d'accorder de nouvelles lignes long-courriers à Saint-Éxupéry.
Tant que l'état aura la mainmise sur la gestion de l'aéroport, celui-ci ne pourra se développer à son rythme. ADP ne peut se résoudre à voir un concurrent national avec force réserve foncière, gare TGV, autoroutes, proximité suisse et italienne...