En 2013, IBM France va supprimer 689 postes sur les 9700 existants dans le cadre d’un plan de sauvegarde pour l’emploi. Entre 50 à 60 salariés risquent d’être licenciés à Ecully.
À l’occasion d’un comité central d’entreprise exceptionnel, la direction d’IBM a lancé un plan de sauvegarde pour l’emploi. En France, le géant de l’informatique compte supprimer 689 postes sur les 9700 existants. A l’agence d’Ecully, qui emploie 260 personnes, une cinquantaine de poste est menacée. En plus de ces suppressions, 32 salariés du groupe Centre-est sont frappés par une obligation de mobilité vers Paris. Cette mesure touche 28 employés d’Ecully et 4 de Grenoble.
"La nature de ce plan de restructuration est typiquement boursière", est convaincu Michel Myc, responsable du comité d’entreprise d’IBM Ecully. Des négociations entre la direction et les syndicats débuteront ce vendredi 30 mai. Le lundi 13 juin, un nouveau comité central d’entreprise exceptionnel aura lieu, la mesure d’impact sur l’établissement d’Ecully sera plus claire.
Mais ce n'est qu'en septembre que les salariés d’IBM seront informés de l'impact définitif du plan. Mais Michel Myc n’en démord pas : "Ce plan n’est pas justifié". À la fin du mois d’avril, l’entreprise avait déjà annoncé la suppression, en France, de 1226 emplois d’ici à la fin de 2014.