14 doctorants. 14 thèses. 3 minutes, et pas une seconde de plus au chrono. L’Université de Lyon participe pour la quatrième année consécutive au concours “Ma thèse en 180 secondes”. L’an dernier, Mathilde Petton et ses recherches sur les bases neuronales des fluctuations spontanées de l’attention avait su convaincre le jury. Cette année encore, 14 doctorants vont présenter leur projet lors de la finale lyonnaise le 20 avril.
Avant de les découvrir sur scène, Lyon Capitale vous propose de les rencontrer en avant-première sur son site. Chaque jour, nous laissons la place à un doctorant et une thèse (du génie civil aux neurosciences en passant par la chimie). Il a trois minutes pour rendre passionnant son sujet, souvent pointu et rempli de mots techniques. Un seul d’entre eux sera retenu pour participer à la finale nationale.
Le candidat du jour : Goedert Jean
Université Claude-Bernard Lyon 1
Sciences de la vie / Evolution, Ecosystème, Microbiologie et Modélisation
Intitulé de la thèse : Stratégies des sorties des eaux des premiers tétrapodes : apports des isotopes stables de l’apatite biogène
Son parcours en cinq dates
2009 – Bac S spécialité biologie
2009-2011 – Classe préparatoire en biologie, chimie, physique et sciences de la Terre au lycée Montaigne de Bordeaux
2011-2012 – Licence de géologie à l’ENS de Lyon
2014 – Master de recherche en Paléontologie, Sédimentologie, Paléoenvironnements à l’université Claude-Bernard Lyon 1 et l’ENS Lyon
2015 – Début de thèse à l’université Claude-Bernard Lyon 1
Quel est l’objet de la thèse en quelques mots ?
Les questions que se pose Jean Goedert concernent les régimes alimentaires et les milieux de vie d’espèces mortes depuis des millions d’années. A partir d’analyses chimiques, Jean regarde la chimie de ces espèces fossiles. Celles-ci lui permettent de donner des informations sur l’environnement dans lequel ces espèces vivaient. Dans un second temps, ces informations permettront de comprendre la transition entre les poissons et les premiers vertébrés qui sont venus coloniser l’ensemble des continents.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
L’alliance entre le côté expérimental et le côté paléontologie, découvert lors d’un stage de géochimie en master 2, séduit directement le futur doctorant. "Désormais, je pourrai appliquer la méthode sur laquelle je travaille à n’importe quel être vivant fossile", ajoute-t-il.