À Bron, dans la banlieue lyonnaise, et à Saint-Étienne, la PJ est parvenue à démanteler un réseau organisé de trafic d’armes assis sur un atelier clandestin de fabrication.
Les 10 et 11 décembre derniers, les enquêteurs de la police judiciaire de Saint-Étienne ont interpellé trois individus à la tête d'un trafic d'armes organisé.
Le 10, les policiers “tapent” un flagrant délit de livraison d'armes en pièces détachées à la frontière franco-italienne. Le 11, ils perquisitionnent un box de garage rue Paul-Gauguin à Bron, dans lequel ils découvrent un atelier clandestin de fabrication d'armes et de rechargement de munitions.
180 armes longues de type “Dragunov” sont découvertes, ainsi que près de 50 armes de poing de type “Ruger” et des centaines de munitions de différents calibres. Le box contenait également 800 crosses et des matériaux de conditionnement. D'origine soviétique, le Dragunov est un fusil semi-automatique de haute précision utilisé surtout pour équiper les snipers. Il est extrêmement répandu dans les conflits armés en cours sur le globe : Syrie, Afghanistan.
Loin du grand banditisme
C'est en mai 2013 que l'enquête démarre, à la suite d'un banal vol par effraction dans une société de vente d'armes de Saint-Étienne. Les policiers ont du nez, car ils subodorent l'existence d'un trafic d'armes à partir de cette entreprise. Les protagonistes sont loin d'appartenir au grand banditisme.
Deux sont en détention et un a été laissé libre sous contrôle judiciaire. Parmi eux, un retraité déjà connu des services de police pour port d'armes prohibées. Ils écoulaient les armes illégales qui arrivaient de l'étranger en pièces détachées à travers le site Internet de leur société. C'est la JIRS de Lyon, juridiction spécialisée dans les affaires de grande délinquance, qui instruit le dossier.
L'enquête se poursuit. Les enquêteurs pourraient aller bien plus loin en inquiétant tous les receleurs qui ont acheté ces armes illégales. “Il y a une commission rogatoire dans ce sens”, annonce un limier de la PJ.
C'est une nouvelle affaire d'importance pour la police judiciaire. En début d'année 2013, la police avait en effet démantelé un stock important de kalachnikovs à Saint-Fons, dans la banlieue sud de Lyon.
Et pendant ce temps le premier flic de France est occupé a faire la publicité d'un polémiste....
Si l'état français baisse les subsides de nos armées, il n'en est pas de même pour d'autres...
Si Mme Guillemot, maire de Bron, avait mis de vrais moyens dans la Police Municipale, on en serait peut-être pas là... 2 patrouilles pour une ville de 40000 habitants, ça laisse beaucoup de champs libres pour toutes sortes de délinquance... mais chut!!! ça, elle ne veut pas en entendre parler.