Le site d’emploi Qapa dévoile ce lundi dans un communiqué des chiffres accablants concernant le nombre d’offres d’emploi sur le territoire français et rhônalpin. Depuis le mois de février, les offres auraient diminué de 35 % dans notre région.
Le site d’emploi Qapa tire un douloureux constat de cette année 2015 en matière d’offres d’emploi sur le territoire français. Dans un communiqué, il dévoile tout d’abord que les offres d’emploi demeurent relativement hétérogènes entre les grandes régions et le reste du pays. Quand l’Ile-de-France compte 46 665 offres en six mois, l’Alsace n’en compte que 7 004. Un fossé considérable.
Néanmoins, Qapa relate que la région parisienne n’échappe pas à cette baisse généralisée des offres d’emploi en France. Ainsi, en Ile-de-France, le nombre d’offres d’emploi rencontre une baisse de 3,18 % depuis février. Un chiffre qui n’est pourtant rien face à la dégringolade de 31,33 % que connaît la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et la chute vertigineuse de 34,26 % de la région Rhône-Alpes, passant de 32 750 offres en février à 21 528 fin août… Difficile de croire alors qu’il y a sept mois ces trois régions concentraient 40 % des offres d’emploi nationales.
Aujourd’hui, cet écart a tendance à se réduire, ce qui entraîne une baisse majeure de ces trois régions au profit du reste de l’Hexagone. Malgré un taux de chômage légèrement en dessous de la moyenne nationale (8,9 % contre 10 %), la région Rhône-Alpes traverse donc une période difficile en termes d’emploi.
Selon Qapa, l’hôtellerie-restauration, l’industrie et la grande distribution seraient les secteurs les plus en quête de main-d’œuvre. Vous connaissez désormais les domaines à privilégier dans vos recherches d’emploi !
Pas étonnant que ces trois secteurs soient le plus à la recherche d’employés. Les salaires sont minables, les conditions de travail déplorables et ils traitent leurs employés comme des kleenex qu’ils dégagent sans ménagement. C’est un peu comme les SSII : elles recrutent tout le temps, mais uniquement parce qu’elles passent leur temps à dégager leurs consultants dès qu’elles ne leur trouve plus de mission. Au final, aucun emploi n’est créé. C’est juste du turn over.