Lyon Capitale

Lyon Capitale fête aujourd’hui ses 20 ans

Le 19 octobre 1994, une équipe de jeunes journalistes lançait un nouveau titre : Lyon Capitale.

En 1994, Lyon commence à s’éveiller à elle-même. Et Lyon Capitale naît avec l’intuition qu’il faut l’aider à secouer les meubles. 
Vingt ans plus tard, les Lyonnais ont profondément transformé leur ville. C’est dans le regard des non-Lyonnais qu’on le comprend le mieux. Aux yeux du monde, la ville n’est plus tout à fait pareille. Elle est devenue une métropole, fière d’elle-même, grâce au talent de ses acteurs, ses chefs d’entreprise, ses élus, ses artistes, ses militants, ses intellectuels, ses cuisiniers, ses habitants... Tous racontent l’histoire d’une métamorphose.

“Lyon est allée vers le meilleur”, “la ville n’a pas cessé de se connecter au monde”, “l’imagination a été au pouvoir”, “la vie au quotidien s’est transformée d’une manière incroyable”, “Lyon est devenue plus gaie, plus théâtrale, elle s’affiche, elle se dévoile”... Pour nos 20 ans, c’est à eux – à travers une sélection évidemment très incomplète (dont nous publions 3 contributions) – que nous avons voulu donner la parole, aux acteurs et aux observateurs amoureux de cette ville.

Jean-Michel Aulas, président de l’OL

Lyon ou plutôt la métropole a connu une mutation profonde au cours des vingt dernières années. Installation de sièges internationaux, création d’événements majeurs, projets architecturaux, développement des pôles scientifiques, pharmaceutiqueset universitaires, la métropole s’est étoffée pour se donner les moyens de rivaliser avec les principales places fortes européennes. Je suis personnellement très heureux d’avoir contribué à cette évolution en tant qu’entrepreneur, avec Cegid en développant la start-up devenue ETI depuis un siège resté par conviction à Lyon, mais aussi avec l’Olympique lyonnais, dont les performances contribuent au rayonnement de la métropole. Je suis convaincu que Lyon va poursuivre son développement dans les prochaines années et que la nouvelle métropole comptera encore plus demain en Europe, en particulier avec la mise en service du projet de parc Olympique lyonnais dont la synergie avec les collectivités a contribué à l’urbanisation de l’Est lyonnais.
Lyon Capitale
Avec cette version magazine qualitative, Lyon Capitale a trouvé sa place dans le paysage médiatique lyonnais tout en gardant un ton volontiers acide. La nouvelle métropole lyonnaise a des atouts qui font sa force à l’étranger, mais que les Lyonnais méconnaissent parfois. Je pense que Lyon Capitale peut devenir ce relais auprès des Lyonnais pour mettre en avant de façon positive ce qui fait et ce qui fera la force de notre nouvelle métropole lyonnaise.

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale

Je suis arrivée à Lyon en 2004, alors je ne pourrai pas revenir jusqu’à vingt ans en arrière, mais pour moi l’une des illustrations que Lyon a changé d’échelle, c’est certainement la Fête des lumières dans sa dimension organisationnelle. On l’a vue prendre son envol. Certes, cela n’est qu’un exemple, mais la réussite mondialement reconnue de cette Fête des lumières illustre le fait que Lyon est une capitale européenne qui compte et qui joue dans la cour des grands dans tellement de domaines, parmi lesquels l’événementiel.
Lyon Capitale
Un mot vient pour qualifier Lyon Capitale : incisif – et parfois on en prend conscience à ses dépens. Mais, honnêtement, c’est agréable de voir qu’il existe des titres qui savent rester incisifs. Lyon Capitale a un autre grand mérite, celui d’avoir su durer. D’autres se sont lancés dans l’aventure, mais peu sont encore là.

Gérard Collomb, maire de Lyon depuis 2001

Il y a eu une première évolution avec Michel Noir, qui a été la mise en lumière de la ville. Ça aété très positif. La deuxième phase, avec Raymond Barre, a été la mise sur orbite internationale de Lyon, car il connaissait beaucoup de gens à travers le monde et il amenait évidemment à Lyon les grands de ce monde. Et peut-être que la troisième phase, qui correspond à mes deux mandats, est celle où on a totalement fait changer la ville, à la fois en lui donnant une plus grande dynamique économique – c’était un de mes dadas –, même si ça m’a été reproché du temps où il n’yavait pas la crise, et en même temps en développant des grands projets d’urbanisme. Aujourd’hui, il n’y a pas un quartier qui n’ait pas totalement changé depuis 1994.
Lyon Capitale
La première interview, dans le premier numéro de Lyon Capitale, en 1994, c’était sympa. La dernière interview était aussi plutôt sympathique. Entre les deux, on va dire qu’il y a eu des moments de crispation.

Retrouvez d'autres témoignages dans le Lyon Capitale d'octobre numéro 737, actuellement en kiosques.

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