Auréolé du recul de la ville de Lyon sur les publicités au sol, le collectif anti-pub Plein La Vue continue sur sa lancée et s’attaque aux panneaux publicitaires vidéos qui devraient fleurir dans l’agglomération.
Après avoir mené un combat contre les publicités sur les trottoirs, c’est dans le métro que Plein La Vue, un collectif anti-pub, a choisi de poursuivre son action. “Il y a déjà dans le métro lyonnais une bonne centaine de panneaux publicitaires vidéos. La métropole en veut 100 autres à l’extérieur. Inadmissible pollution visuelle pour nous”, explique Benjamin Badouard, un membre du collectif. En apposant sur les écrans de la station Hôtel de Ville-Louis Pradel des affiches “stop pub vidéo”, le collectif espère surtout sensibiliser. “La métropole est en train de mettre en place sa réglementation pour les pubs. Il faut inciter les gens à leur écrire pour dire que l’on ne veut pas de ces écrans partout”.
Un contrat déjà signé
La pose de ces panneaux publicitaires vidéos dans les rues de Lyon est prévu pour 2020 dans le cadre d’un contrat entre la métropole et JCDecaux, leader mondial de la publicité en extérieur et constructeur des Vélo'v. Ce contrat inclut la livraison par JCDecaux de Vélo'v électriques et de panneaux publicitaires vidéos extérieurs. L’un n’allant pas sans l’autre dans ce marché signé en septembre dernier. Pour recevoir ces Vélo’v électriques, la métropole devra changer sa règlementation pour autoriser les écrans publicitaires dans les rues. Elle a d’ailleurs lancé, depuis fin janvier, une concertation citoyenne sur ce nouveau règlement local de la publicité dont la date de fin n'a pas été communiquée.
Le 'contrat' est déjà passé, et il y a surement des petites lignes qui prévoient un gros dédommagement si ces panneaux ne sont pas installés. Donc, antipubs, il ne vous reste plus qu'à défendre un monde post-monétaire. 🙂
Chaque source lumineuse artificielle extérieure tue une moyenne de 50 à 100 insectes par nuit. Corollaires: moins d'oiseaux, moins de pollinisation. Les prédateurs intermédiaires et in fine, superprédateurs se rabattent sur faune domestique. Les espèces invasives car résilientes prolifèrent, ce qui fait bien l'affaire des chasseurs et des chimiquiers, qui aggravent le souci. Puisque la raison et des données disponibles depuis 50 ans n'y arrivent pas, ces panneaux devraient être finis à la batte dès installation, par chacun d'entre nous, si nous en avions le courage, jusqu'à ce que le coût soit insupportable pour ces sociétés. Bravo aux anti-pub d'avoir le courage de se mobiliser. Et honte à Lyon 'ville des Lumières'!