Des paléogénéticiens, des biologistes et des géologues du CNRS, de l’ENS de Lyon et de l’université Claude Bernard Lyon 1 ont élaboré un nouvel outil permettant la détection de séquences d’ADN trop dégradées pour être étudiées via les méthodes biochimiques classiques.
"C'est une autre façon d'aborder le problème", se réjouit la directrice du laboratoire de recherches de l'ENS Lyon, Catherine Hänni. Cette découverte va permettre de pouvoir détecter de l'ADN sur des objets parfois trop dégradés. "Quand on fait de la paléontologie, on sait que l'ADN se dégrade après la mort", explique la directrice. Il fallait trouver une méthode pour affiner les méthodes de détection. "On passe à une méthode physique et non pas bio chimique de détection", affirme-t-elle.
L'analyse des échantillons d'ADN avec cette méthode peut être utilisé dans plusieurs domaines : l'archéologie ou la paléontologie pour trouver des ADN anciens ou dans le domaine médico-légal et affaires judiciaires pour retrouvé de l'ADN sur des surfaces détériorées.