Michel Havard était l'invité de l'Autre Direct, ce jeudi 10 juillet dès 10h. Le président d'un des groupes d'opposition à Gérard Collomb revient sur les différentes actualités de ce début d'été.
La polémique autour de la réforme des rythmes scolaires, le prix des piscines à Lyon, les affaires internes à l'UMP, Michel Havard évoque les principaux débats qui ont marqué l'actualité lyonnaise et nationale.
Bien sur que ns sommes ecœurés. La corruption est au cœur de notre parti. Dans notre 2ème circonscription, un couple s'est vu attribué légion d'honneur, et médaille du mérite, dont l'homme, copéiste, est en échec permanent professionnel et politique depuis 2007, qui a obtenu d'être nommé (sans concourir) au poste d'Inspecteur gal de la Culture. C'est à cause de ce genre d'individus, que nos concitoyens s'orientent vers le FN, et que notre parti sombre. Il faut rendre des comptes ou se défaire...
Il faut rappeler à Havard que l'UMP n'est pas décrédibilisé que par les affaires, mais avant tout par un bilan et un programme. Tandis que l'écologie devient un sujet central, tandis que la concurrence entre nation et le libéralisme débridé nous ont menés là où nous en sommes aujourd'hui, l'UMP promet toujours les mêmes recettes : elle croit que la croissance va revenir, elle envisage de sortir de la crise en abaissant au maximum la qualité de vie des plus pauvres, elle encourage les inégalités.
Commment ne pas être écœuré ? L’UMP est à la ramasse sur tout. En plus d’être un parti de bandits, il n’anticipe rien. Il fait fit de la crise écologigue, défend toujours une politique néolibérale qui ne sert que les intérêts des puissants. Bref, il est totalement à côté de la plaque.Le constat étant similaire pour le PS, il ne faut pas s’étonner des derniers résultats électoraux. Ma seule interrogation est pourquoi la colère s’exprime-t-elle par le FN plutôt que par le FdG.
Qu'Havard ne parle même pas de l'UMP quand on sait comme il l'a mise de côté pour faire ses listes aux municipales ! Et qu'il se rassure, on aura encore besoin de l'UMP à Lyon pour porter comme des boulets les leaders losers de la droite lyonnaise depuis 15 ans. Et qu'il ne croit pas non plus que la fin de l'UMP ou qu'un changement de nom suffira à solder les comptes. Des élus comme lui ne portent pas l'étiquette. C'est l'étiquette qui les porte et ne doit plus les porter en 2020 ou 2017.
Michel Havard participe à cet écoeurement: il a rémunéré Bygmalion pendant la campagne pour des conseils.